Identités « actives » ?Blogs, réseaux sociaux, « web 2.0 », fédération d’identités, portfolios, cartes multiservices, services composites, communautés, univers virtuels…le nouveau terrain d’etude de la FING


Il
se passe quelque chose de nouveau dans le domaine de l’identité
numérique.Quelque chose qui transforme un domaine jusqu’ici
prioritairement technique et juridique, en un formidable terrain
d’innovation. (…)
Le programme d’action "Identités Actives" vous propose de défricher ensemble ce nouveau territoire.

Blogs, réseaux sociaux, "web 2.0", fédération d’identités,
portfolios, cartes multiservices, services composites, communautés,
univers virtuels… : un ensemble de nouveaux services, de nouveaux
outils et de nouvelles pratiques est en train de transformer le sujet
de l’identité numérique.
Toutes les entreprises, tous les acteurs publics sont concernés : il
s’agit de leur relation avec leurs clients et usagers, de leur place
dans les chaînes de valeur et de décision, de la confiance ou de la
défiance qu’ils peuvent susciter.

Identités "actives" ?

Blogs, réseaux sociaux, "web 2.0", fédération d’identités,
portfolios, cartes multiservices, services composites, communautés,
univers virtuels… : sur le web comme dans l’espace physique, de
nouvelles pratiques et de nouveaux médiateurs viennent transformer
l’échange entre les individus, le fonctionnement des groupes, le
commerce, la relation avec les institutions et les territoires, les
signes et les marques d’appartenance.
L’identité numérique est le pivot, le fédérateur de la plupart
des nouveaux services, des nouvelles pratiques qui émergent aujourd’hui
sur l’internet et le mobile.

Jusqu’ici, celle-ci s’abordait avant tout sous un angle défensif
: vérifier à qui l’on a affaire, éviter le "vol d’identité", produire
des preuves, protéger la vie privée… Dans la perspective de
l’"internet des objets" (Rfid, objets communicants, télésurveillance…),
cet angle demeure plus que jamais nécessaire.
Mais les nouvelles pratiques numériques lui ajoutent un volet offensif
: négocier ses données en position de force, apparaître sous son
meilleur jour à chaque interlocuteur, s’exhiber sans tout montrer,
revendiquer ses appartenances sans en être prisonnier, disparaître
quand on le décide, se masquer, s’imaginer autrement, se créer des
identités jetables, reprendre le contrôle de ses traces, manager son
image…

L’identité numérique n’est plus le simple reflet, plus ou moins
fidèle, de l’identité civile. Il faut d’abord parler d’identités
numériques, au pluriel : nous en avons tous plusieurs. Et ces identités sont actives
: changeantes, mobiles, expressives, négociables, valorisables, elles
deviennent les outils et les ressources grâce auxquels l’individu
organise son existence numérique, au service de ses valeurs, de ses
objectifs et de ses priorités.

Périmètre et champ d’action du programme

Dans un contexte d’"intelligence ambiante", l’extension de
l’"identité numérique" dépasse largement le cadre du web et recouvre a
minima :

  • Les données d’"attention" et autres traces ;
  • Les expressions de soi au travers de blogs, échanges en ligne, etc. ;
  • La "présence" et la localisation ;
  • Le regard des autres ;
  • L’existence collective, appartenances, projets, reconnaissances, participations…

Des défis à relever, des opportunités à saisir

Les "Identités actives" engendrent de nouvelles attentes, de
nouveaux comportements, de nouvelles règles. Elles font apparaître de
nouveaux médiateurs. Elles ont besoin d’infrastructures et de
régulations.

  • Nouvelles attentes, nouvelles pratiques : dans un monde
    d’identités actives, les données personnelles ne se capturent pas, mais
    se négocient ; leur exactitude compte moins que ce qu’elles apportent à
    la relation ; on peut parfaitement fournir un service personnalisé à un
    utilisateur anonyme ; la transparence, quand elle existe, est
    réciproque ; l’interlocuteur peut toujours bouger en emportant ses
    données…
  • Nouvelles relations, nouveaux services : dans un monde
    d’identités actives, la relation se rééquilibre en faveur de l’individu
    ; l’utilisateur participe à la production des services et croise
    lui-même différents services entre eux, à partir de ses propres
    informations ; des services entièrement nouveaux émergent : "hyper-CV"
    (ePortfolio), "mémoires de vie" (lifelogs), réseaux sociaux
    multi-usages (professionnel, amical, amoureux, politique)…
  • Des outils, des intermédiaires, des infrastructures à créer
    : un monde d’identités actives a besoin de standards, d’infrastructures
    et de médiateurs pour assurer la portabilité des identités et des
    profils ; pour représenter un individu dans des transactions anonymes ;
    pour fédérer des "cercles de confiance" ; pour vérifier la réputation
    d’un individu, d’un groupe ou d’une organisation ; pour gérer les
    préférences individuelles et les négocier avec chaque interlocuteur ;
    pour effacer ou modifier des traces ; pour "coacher" les identités
    numériques, etc.
  • Des règles et des régulations à repenser : un monde
    d’identités actives doit s’inventer des règles, telles que le droit à
    l’opacité ou à la déconnexion ; l’"écologie de la communication" ; la
    propriété des données personnelles et les limites à leur négociation ;
    le droit aux avatars et aux pseudonymes…

Tous ces éléments émergent et se dessinent aujourd’hui. Les
entreprises, les acteurs publics, les communautés quelles qu’elles
soient, doivent anticiper ces développements et de se saisir des
opportunités qu’ils ouvrent : c’est l’objet du programme "Identités Actives".

Apports et déroulement du programme d’action

Structuré sur une période d’au moins 18 mois, le programme d’action
"Identités actives" se traduira par une série de projets collectifs
couplant réflexion et actions de terrain. L’objectif est de produire
des réponses claires, immédiatement intelligibles à un ensemble de
besoins ou de problèmes d’une ampleur significative, partagé par
plusieurs acteurs, et qui ne peut être poursuivi que de manière
coopérative ou collective.

Le programme s’attachera notamment à :

  • Créer et animer une communauté d’entreprises, d’acteurs publics,
    d’experts, de chercheurs, de designers d’innovateurs et de créateurs,
    venus de tous les horizons
  • Organiser des ateliers créatifs, prospectifs, et des manifestations publiques
  • Animer un travail de veille collective et de publication, produire des tribunes et ouvrages
  • Susciter, stimuler l’innovation par un repérage systématique de
    projets innovants, de rencontres pour susciter des projets collectifs,
    et de travail commun avec les pôles de compétitivité et les
    plates-formes d’expérimentation
  • Proposer des pistes d’innovation et dégager des pistes de R&D

Contacts équipe "Identités Actives"

FING

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