Pendant les fêtes de fin d’année, nous vous proposons une fiction, une fiction qui va vous embarquer de la prédation à la régénération. A découvrir ici https://lnkd.in/esaXWJ_i. Puis retour au réel, pour avancer ensemble, avec les Regenerative Circles dont le compte rendu global des réunions à date révèle des freins à lever dans notre intérêt collectif. COMPTE RENDU A LIRE
L’Arche n’est pas une fiction hors sol. Elle raconte, sous forme symbolique, ce que vivent aujourd’hui celles et ceux qui entreprennent autrement. Un déluge. Ce déluge n’est pas fantasmagorique. Il existe déjà. Et vous le vivez déjà. Urgence écologique. Tensions géopolitiques. Concurrence mondiale. Faillites en série. Report des objectifs RSE. Solitude professionnelle. Détresse psychologique.
Prenez le temps. Seul ou en famille. Choisissez votre famille. C’est le temps nécessaire pour commencer tous ensemble une fantastique nouvelle année 2026.
Ca vous dit qu’on puisse se souhaiter une bonne année en pleine santé, au fil de bonheurs partagés et de réussites professionnelles épanouissantes ?
Allez embarquez, le vieux lion vous attend sur le quai du train amphibie. Saison 1. L’arche Opération NOÉ !
En 2050, ils vivent un déluge !
En 2050, le déluge n’a pas commencé par l’eau. Il a commencé par la rupture des équilibres. Puis l’eau est venue. Trop vite. Trop souvent. Elle a traversé les territoires, saturé les sols, déplacé des populations, fragilisé des chaînes de valeur, mis sous tension nos activités économiques. Face à la faim, la soif, la mort. Il a fallu embarquer dans l’arche. Et le vieux lion à invité tous les êtres vivants sans exclusion à monter. Mais le véritable déluge n’était pas seulement climatique. Il était systémique.
En 2050, ce n’est pas l’effondrement qui domine, mais la perte de continuité : entre économie et écologie, entre santé humaine et performance, entre efficacité immédiate et capacité à durer.
L’inaction devenait rationnelle, non par indifférence, mais parce que les critères de décision rendaient le changement plus coûteux que la continuité. Couteux en argent, en temps, en énergie, en confiance.
C’est ainsi que commence L’Arche. Non pas comme un récit catastrophe, mais comme un espace de bascule : celui où l’on prend le temps de comprendre que traverser le déluge,, quel qu’il soit entre faillite économique ou détresse psychologique, ne dépend plus de l’efficacité des moyens et des solutions, mais de la qualité des relations tissées entre nous au sein de la grande trame du vivant.
Un fiction pour celles et ceux qui choisissent de régénérer le vivant sur leur territoire
Régénérer le vivant, c’est restaurer les ressources nécessaires au vivant humain comme non humains ET augmenter leur capacité à atteindre leur plein potentiel dans leur lieu de vie. On ne régénére que le vivant. C’est nous le vivant !
Cette définition, portée par Nous Sommes Vivants, transforme profondément la manière d’envisager nos métiers, nos organisations et nos territoires. Elle rappelle une réalité désormais incontournable : toute activité humaine s’inscrit dans des écosystèmes interdépendants — dont la robustesse conditionne la nôtre dans le temps. Et au sein de ces écosystèmes il y a le vivant, nous tous et toi aussi. Nous sommes tous vivants et notre qualité de vie dépends des liens que nous tissons entre nous.
L’enjeu n’est pas seulement environnemental, Il est profondément humain, social (au sens large de faire société et d’habiter sur terre) et économique. La dégradation du vivant réduit progressivement la capacité des sociétés à prospérer. La régénération vise au contraire à restaurer cette capacité d’action future, ouvrir de nouveaux potentiels sur nos territoires et à déposer cette graine d’espoir qu’on peut mieux vivre tous ensemble sur terre en chacun de nous…
Nous avons démontré la viabilité en triple impact des innovations régénératives : impact économique, impact environnemental et impact sociétal lors des lauriers de la régénération. L’enjeu n’est donc pas simplement la démonstration par l’exemple.
À qui s’adresse L’Arche ?
L’Arche s’adresse aux entreprises, consultants, dirigeants, acteurs publics, collectifs et indépendants, dans tous les secteurs, qui veulent faire de la régénération du vivant un cap structurant, concret et incarné, là où ils agissent.
Régénérer le vivant engage à considérer ensemble les dimensions humaines, sociales, écologiques et organisationnelles, et à créer les conditions pour qu’elles se renforcent mutuellement dans le temps — y compris lorsque cela oblige à revoir priorités, rythmes et critères de succès.
Située en 2050, L’Arche utilise la fiction comme un outil de lucidité. Elle permet de suspendre les réflexes habituels, de déplacer le regard, et de rendre visibles les interdépendances que nos modèles tendent à séparer : humains et territoires, organisations et écosystèmes, décisions économiques et santé globale.
Mais L’Arche n’est pas une fiction détachée du réel. Derrière le récit se déploie un protocole de transformation, ancré dans une compréhension fine du vivant : systèmes complexes, relations, cycles longs, capacités de renouvellement.
La régénération y est abordée comme un processus concret et observable, qui concerne simultanément :
- les conditions environnementales : sols, eau, avec un focus sur la biodiversité
- les conditions humaines (bien être, santé, relations, coopération),
- les conditions économiques entre efforts court terme et résultats futurs (vivre correctement de son travail, transmettre à ses enfants)
- les conditions organisationnelles (gouvernance, modèles économiques, décisions).
Pour les entreprises, L’Arche agit comme un outil de clarté stratégique. Elle invite à interroger le rôle réel de l’activité économique dans les territoires et à poser des questions structurantes. Par exemple « Comment aligner performance économique et vitalité du vivant sur le long terme ? Y compris au sein même de notre entreprise en prenant soin de nos collaborateurs »
Pour les consultants et accompagnants, L’Arche propose une lecture exigeante du métier. Régénérer le vivant ne consiste pas à appliquer des recettes, mais à travailler en mettant en relation les vivants de façon systémique en aidant à relier les enjeux humains, économiques et territoriaux. Le consultant devient alors un acteur de cohérence, au service de collectifs et d’organisations capables de se renouveler par eux-mêmes.
Pour tous ceux qui souhaitent prendre le leadership du vivant. Il ne s’agit ni d’un statut ni d’un pouvoir, mais d’une responsabilité incarnée. Prendre le leadership du vivant, c’est tisser des liens mutuellement bénéfiques, sans exclusion, entre humains, organisations, territoires et écosystèmes. Prendre soin, ici, n’est pas une posture morale. C’est une condition de robustesse collective, qui maintient la capacité d’action dans le temps sans que personne ne soit confronté seul à sa souffrance.
Les 3 saisons de L’Arche
Saison 1 — Protocole Noé. (en ligne)
Construire un langage commun de la régénération du vivant.
La Saison 1 pose le socle. Située en 2050, elle rend visibles les interdépendances qui structurent nos sociétés et crée un langage commun autour de la régénération du vivant.
C’est une saison de clarification et de mise en conscience.
Saison 2 — Protocole Régénération (à co- écrire)
Expérimenter les pratiques régénératives du vivant.
La Saison 2 marque un changement de posture. Le récit devient un espace de co-création. Lecteurs, organisations et territoires entrent dans L’Arche comme co-scénaristes, à travers des cercles d’échange, des récits partagés et des expérimentations locales.
Le récit devient un miroir vivant des apprentissages collectifs.
Saison 3 — Coopérer entre acteurs de la régénération (réunions à venir)
Regenerative Circles (voir ci dessous).
La Saison 3 est celle de la coopération. Ce qui a été exploré et éprouvé se traduit en transformations concrètes : pratiques professionnelles, coopérations territoriales, outils, cadres de décision et formes de gouvernance capables de durer. Le récit devient un langage commun tandis que l’action se déploie dans le réel. Mais elle demande une coopération accrue entre nous pour lever des freins systémiques.



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