nous sommes partis pour la décroissance parce que ca fait sens, non ?

Pour une décroissance fondée sur l’équité, la
  soutenabilité et les valeurs humanistes, démocratiques, républicaines,
  non-violentes, écologiques, défendant les droits humains et combattant
  toutes les formes de discrimination et de totalitarisme.

Le cadre
 
– Les valeurs humanistes et démocratiques,
  le partage et la sobriété.
  – L’affirmation du caractère universel de la décroissance.
  – L’inscription délibérée comme contre-pouvoir considéré
  comme élément essentiel de la transformation sociale.


Aujourd’hui, le choix n’est plus entre croissance et décroissance,
  mais entre décroissance et récession. Chacun comprend qu’une croissance
  infinie est matériellement impossible dans un monde fini, a fortiori
  quand nous en touchons les limites. Mais, plus que de la croissance économique,
  c’est bien de « l’idéologie de croissance » qu’est
  malade notre société, c’est-à-dire de l’idée
  d’un monde sans limites, où la croissance et le développement
  sont sans fin. La destruction de la nature est la conséquence et le reflet
  matériel de cette idéologie qui s’attaque d’abord
  à l’humain et à la société. En effet, l’humain
  ne se structure, comme personne et comme société, qu’en
  devenant capable de s’autolimiter. C’est à cette condition
  que son humanité peut s’épanouir.

Plutôt que de faire face à ce qui fait notre maladie,
  notre société se déresponsabilise actuellement en se reposant
  sur la technoscience, devenue une véritable religion inconsciente. De
  là sont nés les concepts de « développement durable
  », « écocroissance », « alterdéveloppement
  », « autre croissance », etc. La décroissance, elle,
  vise à resituer les réponses sur le plan politique. Le partage
  et la sobriété sont en effet les clés d’un avenir
  viable et désirable sur notre planète, pour des raisons écologiques
  bien sûr, mais avant tout pour renouer avec les valeurs qui fondent notre
  humanité. Cela se traduit individuellement par la « simplicité
  volontaire », mais rien ne sera possible sans la dimension collective
  et démocratique. C’est le rôle qu’entend jouer le Parti
  pour la décroissance.

La décroissance n’est pas un concept mais un « mot-obus » pour mettre à
bas l’idéologie de la croissance pour la croissance. Cependant la
décroissance n’est pas le contraire de la croissance économique, elle
n’est donc pas la récession, car il n’y a rien de pire que l’inverse de
la croissance dans une société de croissance. La décroissance n’est
donc pas un autre modèle économique, ni même une politique économique
alternative. Pour mieux comprendre la signification du mot d’ordre de
« décroissance », on devrait même parler d’« a-croissance » comme l’on
parle d’a-théisme. La mouvance de la décroissance entend ainsi faire
décroître l’empreinte écologique de nos sociétés, tout en remettant en
cause l’économisme qui empreint nos imaginaires collectifs et
individuels. C’est-à-dire qu’il faut par la décolonisation de notre
propre imaginaire « sortir de l’Economie » pour la remettre à sa place,
c’est-à-dire la réenchâsser dans le social et le politique, et plus
largement dans nos vies. Pour une société où il y ait « plus de liens
et moins de biens ! »

C’est aussi l’idée de ne produire que ce qui est
vraiment utile et de trouver des modes de productions moins polluants
et qui nécessitent moins de travail. Nous voulons être responsable et
gagner notre autonomie.

C’est surtout, maintenant que nous approchons
sensiblement des limites de notre écosystème, l’idée d’apprendre à
vivre avec lui au lieu de le détruire.

Pour se questionner plus :

- Le 1er numéro des dossiers de decroissance.info

- La définition de Wikipedia

- La définition de Ekopedia

- télécharger l’affiche des 10 premiers conseils pratiques pour entrer en décroissance.

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