Faisons émerger un nouvel ecosystéme alimentaire : rejoins le cercle d’innovation courtscircuits

       


       
       
       
http://www.riphopkins.com/works/
       
       
        Rejoins le groupe de réflexion
        et d'innovation du mois de mars :
       

       

        www.courtscircuits.fr

        Ou deviens mécène de lesaperosdujeudi
        sur ce thème.

       
       
        En effet l’alimentation représente un véritable enjeu
        économique, politique et social…au
niveau local
        et individuel !!!

       
        Le salon international de l’agriculture, vitrine de l’élevage et de
        l’agriculture, ouvrira imperturbablement ses portes en France le 23
        février 2008. Comme les années passées, institutionnels, entreprises,
        restaurateurs et consommateurs se retrouveront dans ce microcosme
        intemporel pour apprécier les produits traditionnels du terroir.
       
        Le secteur alimentaire est le premier des secteurs industriels en France :
        il représente un chiffre d’affaires de 145 milliards d’euros intéressant
        près de 11 000 entreprises. Il est tourné vers l’avenir : l’agronomie a
        amélioré les rendements et intègre les nouvelles contraintes écologiques,
        tandis que les biotechnologies attirent les investissements, et
        l’alimentation est de plus en plus considérée comme un moyen de prévenir
        des maladies et de vivre plus longtemps.
       
        Mais malgré les avancées économiques, technologiques et scientifiques
        c’est aussi un secteur dont les marges bénéficiaires s’érodent avec le
        développement des produits low-cost. En effet, les capacités à innover
        sont limitées par l’éclatement du tissu industriel en PME, l’innovation
        ne semble guidée que par elle-même et ne pas aller vers une
        amélioration de notre nutrition, ce qui rend plus difficile le
        maintien d’un équilibre alimentaire dans le temps.
       
        Nulle trace de ces enjeux dans la bataille des municipales qui commence
        tout au plus à pointer la question du pouvoir d’achat et des OGM. Il
        s’agirait plutôt d’un enjeu global car les normes de production semblent
        désormais européennes  (cf. la renégociation prochaine de la PAC) ou
        mondiales… À moins que cela ne dépende avant tout des entreprises :
        d’une multitude de PME et de grands groupes agroalimentaires.
        Ou encore des consommateurs, car le « Pouvoir d’achat », c’est aussi
        l’opportunité pour chacun de nous d’exercer une influence à travers ses choix
        professionnels et ses  achats personnels.
       
        Le film de Sean Penn « Into the Wild » questionne
        le rapport difficile
entre la nature, l’homme et la
        technique et montre l’impossibilité d’un


        retour à la Nature.
       
        Toute la difficulté consiste à synchroniser le système alimentaire dans un
        écosystème assurant l’équilibre entre l’Homme, la Nature et la Technique.
        Mais la chaîne de production à travers laquelle passe ce qui arrive dans
        nos assiettes est des plus complexes. La pomme que Jacques Chirac
        invitait à manger en 1995, à l’occasion du salon de l’agriculture, passe
        aujourd’hui au travers d’une multitude de systèmes interdépendants :
        l’agriculture la fait pousser, l’industrie la transforme, les marchés
        fixent son cours, les institutions le régulent, la distribution l’achemine
        plus près de nous, le système digestif l’assimile, et la Nature le
        recycle.
       
        Des signes avant coureurs d’une prise de conscience des conséquences
        globales de nos choix devraient influencer positivement les entreprises et
        les consommateurs : Carrefour diffuse une campagne dévoilant les
        péripéties de la truite de la rivière jusqu'à notre assiette, D’Aucy nous
        informe de son organisation en coopérative, Danone se recentre sur les
        produits dérivés laitiers pour permettre à ses actionnaires de diversifier
        leur portefeuille d’actions, le « made in France » se porte bien, les
        français recyclent….on se prend a rêver que dans un futur proche il y
        aura un magasin Picard Bio sur le canal Saint Martin à coté du Daily
        Monop.
       
        Bien que la norme ISO 22000 exige un système de maintien de
        management de la sécurité alimentaire, l’ensemble de la chaîne
        de production, de l’agriculteur à l’assiette, manque de coordination.
        Le maintien des quotas dans la production agricole française semble
        de prime abord contradictoire avec l’accroissement de la demande
        internationale et la montée des cours du lait, des céréales….
        La Collective de l’Agneau incite à la consommation pendant que l’EPIC
        s’inquiète de la consommation excessive de la viande rouge en France.
        Leclerc retire de ses rayons des produits en hausse de prix irraisonnée.
        Le remplacement de l’herbage par le maïs dans l’alimentation des volailles
        entraîne des déficiences en Omega 3.
        Pro-activ réduit efficacement le mauvais cholestérol, mais d’autres
        produits Unilever, trop salés ou trop sucrés, ne sont pas nutritionnellement
        optimisés. Les médias et la communauté européenne, en amplifiant
        le danger représenté par la listériose, font les éloges de la pasteurisation
        de nos fromages mais contribuent aussi à un affadissement de leurs
        saveurs et à une normalisation des goûts.
        Enfin, nous voulons savoir qui mange vraiment 5 fruits et
        légumes par jour et si ça peut vraiment améliorer notre santé sur le long
        terme alors que l’étude Suvimax n’a pas apporté toutes les réponses
        attendues sur les bénéfices des micronutriments, et surtout des
        anti-oxydants…
       
        C’est à nous d’innover ensemble de façon
        plus responsable.

       
        Courtscircuits, voudrait ouvrir une réflexion plus globale et plus
        transversale au niveau de l'élaboration de la conception des produits
        alimentaires,en mobilisant ses membres qui travaillent dans le
        marketing, la communication, les médias, la création….et les individus.
       
        C’est pourquoi nous souhaitons impliquer ce mois-ci dans un cycle de 5
        réunions d’expériences et compétences des universitaires et des
        responsables de marque dans l’agroalimentaire et d’autres catégories de
        produits. Et plus particulièrement des personnes qui s’intéressent aux
        systèmes d’organisation (bios, écologistes, collectivistes, libéraux) et à
        celles travaillant au plus près des systèmes vivants (pro biotiques,
        biotechnologies), de l’innovation dans l’agroalimentaire et des modes de
        vie alternatifs.
       

        L’output de ce courtscircuits sera donc de définir un nouvel écosystème

        agroalimentaire plus responsable, créateur de valeur, promoteur d’une
        nutrition optimisée et davantage en harmonie avec les cycles naturels
        biologiques et organiques. Et de proposer des actions applicables au
        niveau des responsables marketing, communication, médias et création et
        dans nos vies quotidiennes.
       
          
       
       
       
       
    

Laisser un commentaire