rapport d’innovation de courts circuits : le marketing du luxe (« mon identité de luxe »)

Ce rapport d'innovation a été présenté lors de les aperos du jeudi du mois de fevrier : LA SOIRÉE VIS VERSA  

Des marques comme Paul&Joe ou Nespresso en s'appropriant les codes du luxe de plus en plus vite et avec talent forcent le luxe à INNOVER

Plus qu'une remise en cause de la notion de "luxe", nous assistons à une confrontation d'IDENTITÉ entre les ADNs de marque et les individus qui cherchent à s'accomplir à travers elles.

Le renouveau viendra de ce que les marques et les individus ont en commun…la CULTURE…mais cela n'ira pas sans certaines tensions…


POUR VOIR LA PRÉSENTATION DANS SLIDESHARE, CLIC SUR LES IMAGES
POUR TÉLÉCHARGER LA PRÉSENTATION, VA VOIR EN BAS DE LA NOTE…

Pour télécharger la présentation, clic ici :

PARTIE 1 : Téléchargement courtscircuits_luxe_identite_partie_1.pdf

PARTIE 2 : Téléchargement courtscircuits_luxe_identite_partie_2.pdf

PARTIE 3 : Téléchargement courtscircuits_luxe_identite_partie_3.pdf

2 réponses à « rapport d’innovation de courts circuits : le marketing du luxe (« mon identité de luxe ») »

  1. Très décevant! la vision du luxe ici développée est pleine de contre-sens, avec au départ de la réflexion une erreur fondamentale sur l’étymologie du mot luxe, qui parasite et rend inutile toute la présentation.
    Recourir aux étymologies est intéressant, seulement quand on s’en sert correctement. Sinon c’est très dangereux et cela conduit à des erreurs graves de compréhension.
    « Luxe » ne vient pas du tout du latin « lux » lumière. Il provient du latin « luxus » qui signifie écart, trop plein. « Luxus » a donné luxation, luxure et luxe.
    Donc, l’univers sémantique de luxe n’a rien affaire avec le « brillant » et le « bling-bling », mais plutôt avec ce qui fait écart, ce qui surprend, avec l’inattendu. On voit le fossé qu’il existe en votre interprétation et la réalité de ce qu’est le luxe!

    J’aime

  2. pour être exact:
    Du latin luxus (« débauche, excès, faste »), déverbal de lucere, luxi (« reluire, briller, être éclatant »), dérivé de lux (« lumière », « éclat brillant, illustration, lustre, gloire, ornement »).
    ensuite tout dépend du point de vue :
    je ne sens pas de tension aujourd’hui au niveau des individus entre le luxe et la « somptuosité excessive, faste, richesse »…par contre j’en sens une entre le luxe et l’image qu’on souhaite donner de soi. aujourd’hui on parle de bling bling (le clincant)…certaines marques sont ainsi dites « bling bling » et d’autres plus intemporelles, plus ancrées dans une tradition, une culture…sont dites de vrai luxe…
    ca vient du fait que le luxe est aujourd’hui diffusé en masse …ce faste réservé a quelques uns…au plus grand nombre…est aujourd’hui accessible a l’amateur….a méditer…
    pour vous inciter dans cette voie…Le luxe entre prestige et marché de masse (2003): http://www.oboulo.com/luxe-prestige-marche-masse-2003-face-imperatifs-developpement-marches-strategies-22339.html
    L’industrie du luxe est aujourd’hui une des industries françaises les plus reconnues et les plus puissantes à travers le monde. Depuis quelques années le luxe est à la mode, anciennement « apanage des puissants et des riches », il se démocratise ; l’ennui et la monotonie d’un environnement immédiat incertain créent un engouement pour cet univers. Le luxe suscite beaucoup de convoitise tant au niveau des créateurs qui ne cessent d’innover pour intégrer ce cercle fermé, qu’au niveau des clients qui travaillent dur, car il faut aujourd’hui autant d’heures de travail qu’en 1935 pour s’offrir le N° 5 de Chanel, pour pouvoir s’offrir un de ces objets à la manufacture encore irréprochable. Le luxe suscite de nombreuses convoitises et cette explosion récente pour les domaines du luxe n’est pas sans entraîner de nouveaux défis pour les entrepreneurs de ce secteur qui doivent jongler entre tradition, qualité, perfection, rêve, tout en répondant aux attentes d’un marché en croissance qui ne possède pas les mêmes ressources que les anciens clients des maisons de prestige. Tâchons d’abord, de définir ce qu’est le luxe. Le luxe est un terme bien vaste qui défini de nombreux objets, représentations…..Si nous revenons au sens le plus pur du mot c’est à dire à son étymologie , « Luxe » vient du latin « luxus » et signifie selon le petit Larousse « somptuosité excessive, faste, richesse ».. Pourtant, aujourd’hui cette définition du luxe ne correspond plus tout à fait aux réalités de ce marché en effet, il faut aujourd’hui distinguer différents luxes. Le prestige, le luxe et le marché du haut de gamme, qui comme nous l’analyserons par la suite ont fait leur apparition au fil des siècles grâce ou à cause de l’évolution de notre société tant en matière de progrès économique que d’évolutions des moeurs, représentent à l’heure actuelle les différents degrés de luxe. Afin de s’adapter aux nouvelles exigences du marché, les entrepreneurs du luxe, les maisons de prestige, les entreprises familiales ont vite compris qu’il fallait diversifier leur produit, étendre leur communication afin de répondre aux attentes des nouveaux clients non pas pour grossir mais pour grandir car comme le précise Christian Blanckaert, Président du comité Colbert, grandir c’est s’étendre en gardant les valeurs qui font le prestige de la maison ; sa valeur intrinsèque: « Grandir est source de vie », alors que grossir c’est se démocratiser perdre son âme. Et c’est bien là que le principal problème, auquel les industries du luxe doivent faire face aujourd’hui, apparaît ; il faut répondre aux exigences des investisseurs des industries du luxe, qui sont passés du stade de maisons familiales à celui de multinationales intégrées dans un grand groupe, qui prônent les vertus de la rentabilité à court terme tout en conversant la rareté de produits, le côté exceptionnel de la marque, l’image forte de son créateur bref toutes les valeurs qui la font appartenir à l’univers du luxe et non à celui des marques « communes ». La grande contradiction à laquelle les industries du luxe doivent faire face aujourd’hui est de flatter la rareté, l’originalité exclusive des produits, en maintenant la part de rêve et de mystère, tout en atteignant une reconnaissance universelle et intemporelle. Comme le souligne Alain Teitelbaum, membre du comité Colbert : « Le luxe est un mythe…..Le luxe français, c’est d’abord le savoir-faire d’artisans qui est ancré dans l’histoire et dans le patrimoine des régions. Nos métiers sont liés à l’art et sont intégrés dans un art de vivre à la française…nous sommes une activité génératrice de plaisir, d’émotions et de sens ». Pourtant pour répondre aux nouvelles exigences des marchés, des nouveaux clients qui veulent du luxe mais qui ne peuvent s’offrir du prestige, il faut bien faire des concessions sur le côté artisanal, le côté unique tout en veillant scrupuleusement à converser ces petits plus qui font du produit un produit hors du commun, qui fait rêver qui comme le disait Gabrielle Chanel « Est une nécessité qui s’arrête ou commence la nécessité ». Souvent, les entreprises du luxe en voulant s’attaquer à des marchés plus importants offrant des perspectives énormes de développement à court terme ont perdu leur âme, se sont banalisées. Afin d’éviter ce risque croissant, les industries du luxe ont mis en place diverses stratégies marketing allant de stratégies intuitives presque innées jusqu’à des stratégies scientifiques s’adaptant très bien à ces nouveaux produits élaborés pour une clientèle plus hétéroclite qui souhaite avoir accès à l’exceptionnel à un moindre coût. Afin d’illustrer notre propos, nous étudierons dans un premier temps l’évolution du marché du luxe tant au niveau des clients qu’au niveau des entreprises qui le compose. Nous verrons comment ce marché destiné à une clientèle de nantis jusqu’il y a un peu plus d’un siècle s’est « démocratisé » et a suscité de nouvelles attentes parmi de nouveaux clients, nous décrirons le nouveau paysage industriel du luxe mondial en montrant comment des entreprises « familiales » ou des PME, se sont transformées en entreprises gigantesques aux prétentions internationales faisant aujourd’hui partie de groupes multinationaux parmi les plus côtés de la planète. Afin de compléter cette partie et de comprendre comment l’évolution de la clientèle et du marché industriel ont modifié la demande, les attentes et la production, nous présenterons le risque de banalisation croissant en analysant ses causes et conséquences pour l’industrie du luxe. Dans un deuxième temps et afin de répondre à notre problématique, nous détaillerons les différentes stratégies marketing mises en place par les industries du luxe pour répondre aux nécessités du marché suscitées par les différents biens de luxe. Marketing intuitif pour un luxe inaccessible, marketing élaboré pour un luxe intermédiaire et marketing scientifique pour un nouveau luxe plus abordable ; par la suite nous analyserons les différentes stratégies de produit, prix, distribution et communication mises en place dans ces différents domaines afin d’éviter la banalisation des produits. Pour finir sur une note plus pratique, nous soulignerons différentes stratégies d’entreprises qui ont su allier tradition et modernité, le luxe comme rêve inaccessible et produit plus modeste, tout en gardant une image de marque forte et faisant rêver, ce qui leur permet de conserver leur place dans le cercle fermé des maisons de luxe.

    J’aime

Laisser un commentaire