Le mythe de l’intelligence collective

 

Mobs

L’idée de l’intelligence collective (IC) est
simple et séduisante. Elle semble s’appliquer aussi bien aux fourmis,
aux neurones, aux organisations humaines et à l’Internet. Mais les
choses se compliquent quand on veut dévoiler ses lois. Et le mythe de
l’IC se désagrège alors en une myriade de modèles différents dont
l’unité n’est pas assurée.

             

Howard
Rheingold ne passe pas inaperçu. Pas simplement à cause de sa belle
moustache et de son chapeau qu’il ne quitte jamais, mais surtout parce
qu’il peint ses chaussures. Oui, il peint ses chaussures de motifs et
couleurs variés : fleurs, arabesques, points lumineux (1)… Et quand
il ne peint pas ses chaussures, H. Rheingold écrit des livres, fait des
conférences et enseigne à l’université de Stanford les principes de
l’intelligence collective.

Son livre Smart Mobs (Foules intelligentes,
M2 Editions, 2002) a connu un grand succès aux Etats-Unis. H. Rheingold
y prend le contre-pied de l’idée classique qui veut que les foules
seraient toujours stupides et irrationnelles. Son idée ? Grâce aux
technologies interactives (courriels, SMS, blogs, wiki, chats,
etc.), les groupes humains peuvent s’auto-organiser, s’informer
mutuellement et réagir instantanément à un événement. En quelques
minutes, de bouche à oreille – ou plutôt d’un écran à l’autre -, un
message peut circuler rapidement vers des milliers d’individus. Il
devient alors possible de mobiliser une manifestation surprise (ce fut
le cas lors de la réunion de l’OMC à Seattle en décembre 199…

Smart Mobs: The Next Social Revolution
 
 
   

http://www.smartmobs.com/

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