Ne rangez plus votre bureau

Vu dans  Eyrolles

Desordre

Etes-vous "structurellement" ou "temporairement" désordonné ? adepte
du "minifoutoir", des "gratte-ciel de papier" ou du "bon débarras" ?
Rassurez-vous, le désordre n’est pas une tare ! Il a même de grandes
vertus : on savait qu’il était source de créativité, on apprend qu’il
peut être efficace et rentable. A la maison comme dans l’entreprise.

Car l’ordre coûte cher, lui, sans être toujours payant. Et si les
sept piliers de la gestion du temps de travail étaient autant de
préjugés et de mauvaises habitudes ? Et si les systèmes, les
institutions ou les gens modérément désorganisés se révélaient souvent
plus adaptés, plus résistants, plus efficaces que s’ils étaient soumis
à une organisation stricte ?

Oui, le désordre est rentable. Il suffit d’observer le changement
des mentalités dans les entreprises les plus innovantes : un géant
comme Microsoft a toujours travaillé dans le désordre ; même
Hewlett-Packard et IBM, ce monstre d’organisation, se sont ouverts à la
culture anticonformiste du logiciel libre. Quand le FBI échoue par trop
d’organisation, Schwarzenegger, désordonné chronique, triomphe sur tous
les fronts. Combien de progrès scientifiques, de grandes réalisations
sont le fruit d’un prodigieux désordre : la découverte de la
pénicilline, celle des plastiques conducteurs, l’observation du
rayonnement fossile du Big Bang, les improvisations fougueuses d’un
Jean-Sébastien Bach, des chefs étoilés qui font de leur cuisine un
chorus de jazz, un traitement médical qui transforme des vibrations
aléatoires en bain de jouvence…

Un livre surprenant, réjouissant, dont les idées feront le
management de demain. Un livre qui ouvrira les yeux aux inconditionnels
de l’ordre et déculpabilisera les désordonnés.

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