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La présidente du
Medef, Laurence Parisot, a lancé, mercredi 27 août, l’université d’été
du mouvement patronal en mettant en garde contre de nouvelles taxes
qui, au lieu de relancer une économie française déjà morose,
risqueraient de l’étouffer. "Nous n’avons plus assez de possibilités de création de richesses, écrasés que nous sommes par les prélèvements obligatoires", a affirmé Mme
Parisot. Ouverte pour la première fois par un chef d’Etat étranger, le
roi Abdallah II de Jordanie, l’université d’été du Medef se tient sur
le campus de Polytechnique de Palaiseau, dans l’Essonne. 6 000
personnes sont attendues pour participer d’ici à vendredi à la
manifestation, placée cette année sous le thème "Voir en grand".
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MIA.Pub.OAS.events[« pubOAS_middle »] = « pubOAS_middle »;
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MIA.Ensemble.ensembleId = ensemble_id_defaut
if ( « » != « » )
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window.addEventListener(‘load’, init_boite_meme_sujet, false);
else
window.attachEvent(‘onload’, init_boite_meme_sujet);
La présidente du Medef s’est montrée sceptique face à une "multiplication de primes", décidées dans l’urgence et financées par les entreprises. Elle s’est ainsi interrogée sur l’opportunité d’une taxe "en plus" pour financer la "bonne idée" du revenu de solidarité active (RSA). Selon elle, il faut justement "sortir de cette manie française qui consiste, face à tout sujet, à dire ‘on crée une taxe en plus’", jugeant le taux d’imposition en France "à peine supportable". Concernant l’aide au transport pour les salariés, promise par le gouvernement, Laurence Parisot a souligné qu’"aujourd’hui, les entreprises françaises contribuent déjà très largement" au financement des transports publics, "entre 4 et 5 milliards d’euros chaque année".
MANQUE DE CROISSANCE
Analysant la conjoncture économique française, Mme Parisot a estimé que le pays était "dans une mauvaise passe",
même s’il ne faut pas "tomber dans le catastrophisme".
"La seule chose qui peut aider les salariés à avoir plus de pouvoir
d’achat, c’est une croissance économique forte de notre pays", a
martelé la patronne des patrons. Selon elle, le problème n’est pas
seulement le mauvais chiffre du PIB français du deuxième trimestre (-
0,3 %), négatif pour la première fois depuis près de six ans, mais
aussi la faible croissance des trimestres précédents. "Cela fait
plusieurs années qu’on a un taux de croissance inférieur à nos
partenaires. Il reste en moyenne inférieur à 2-2,5 % alors qu’on sait
qu’on élève le niveau de vie des gens à partir d’une croissance de 2,5
%", a-t-elle lancé.
Parmi les chantiers de la rentrée, elle a
mis fin au suspense autour de la nomination du chef de file du Medef
pour la cruciale négociation de la convention assurance-chômage
2009-2011, en désignant Patrick Bernasconi, déjà négociateur sur la
représentativité syndicale. Alors que l’image du patronat reste
entachée par le scandale des retraits
suspects des caisses de l’Union des industries et métiers de la
métallurgies (UIMM), Mme Parisot a
enfin réitéré son "souhait que la justice aille jusqu’au bout"
dans cette affaire. Parallèlement, elle a aussi adressé un signe en
direction de l’UIMM, en choisissant Jean-François Pilliard, successeur
de Denis Gautier-Sauvagnac au poste de délégué général, pour conduire
la négociation sur la formation professionnelle.


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