Isabelle Musnik,
Influencia
Posté par : jeremy dumont
Posté dans : le vide poches / marketing

Les internautes s’adressent désormais à leurs pairs pour les
aider à choisir produits et services: Universal McCann se penche sur le
phénomène.
Grâce à l’explosion des médias sociaux et au poids
croissant de l’opinion des consommateurs, peu importe dorénavant que
ces derniers connaissent ou aient déjà rencontré celui qui les
conseille. Même dans les secteurs où l’expertise a toujours été la clé
des décisions d’achat comme la finance, l’avis d’un inconnu est en
passe de devenir de plus en plus considérable!
L’étude menée auprès de 17.000 internautes dans 29 pays et baptisée «When did we start trusting strangers?», constate
une explosion de ce phénomène. Elle note également un grand changement
dans la façon dont les utilisateurs de la Toile parlent à leurs amis,
leur famille et leurs collègues. Autrefois consommateurs passifs, ils
sont désormais créateurs actifs. Écrire des blogs est ainsi passé de
28% en 2006 à 44% aujourd’hui, créer une page sur un réseau social de
27% à 57,5% et télécharger un clip vidéo de 10 à 42%! Le multimédia
n’échappe pas à cette mouvance puisque 34% des utilisateurs du réseau
partagent des opinions sur la musique et 55% les photos.Ces nouveaux
internautes jonglent habilement avec les techniques de communication de
plus en plus virtuelles: 82% trouvent des informations sur un produit
grâce à un moteur de recherche, 80% lisent l’email envoyé par un ami ou
un collègue. 69% vont encore sur le site officiel de la marque mais 55%
regardent les commentaires laissés sur un profil personnel comme
Facebook!
Pour vanter les mérites d’un produit entre
consommateurs, rien ne vaut MSN Messenger (44.5%), suivi du mail
(42.4%), du blog (30.4%), les réseaux sociaux venant un peu plus loin
(27.6%). Quant à la marque, quelque soit son discours, elle laissera
toujours planer un doute sur son honnêteté. La famille et les amis
représentent la confiance incarnée (avec un indice de confiance de 6.77
sur une échelle allant jusqu’à 10). Les professionnels passent donc au
second plan (6.16) avec la consolation toutefois de devancer les emails
des collègues (5.77) et les conversations sur MSN (5,7), mais surtout
les articles de presse magazine (4.64) et quotidienne (4.6)…
Des
consommateurs «Super-influents» que les marques doivent apprendre à
toucher car ils seront demain les porte-parole les plus puissants de
cette économie d’influence. «Les anciens médias sont remplacés par le
consommateur et toute personne dotée d’une opinion et d’un ordinateur
peut faire partie de ce groupe» conclut Tom Smith, Head of Consumer Futures, EMEA chez Universal McCann. Conclusion: ne jamais oublier ni sous-estimer le bouche à oreille…

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