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Richard Pellet est Directeur associé de Stella, la filiale spécialisée dans le street marketing de l’agence Publicis Dialog.

– Peut-on dire que le street marketing s’est professionnalisé ?

Oui, au départ le
street marketing était l’apanage des petits, ceux qui n’avaient pas
accès aux média traditionnels. Ils ont inventé une nouvelle forme de
communication, de nouveaux supports et moyens d’expression pour toucher
des cibles privilégiées. Puis marques et agences se sont réappropriées
ces moyens et les ont professionnalisés. Un peu comme le street art qui
entre à la Tate Gallery de Londres. Et le marché alterne le bon et …
l’opportuniste !

– Est-il lié uniquement aux marques « dynamiques », celles liées au sport, fashion … ?

Non, le street
marketing est aujourd’hui utilisé par tous les secteurs d’activité,
principalement pour capter des cibles précises, souvent diffciles à
toucher via les médias classiques (jeunes, CSP+, femmes urbaines
actives,…). Mais il intéresse également les marques plus mass market
(food, hygiène beauté,…), qui trouvent un moyen de toucher des cibles
larges en les interceptant sur leurs lieux de vie. Une occasion de
délivrer un discours qualitatif, pertinent en lancement de produit
notamment ou pour des produits de dégustation / démonstration. Un bon
moyen de générer le bouche à oreilles, en relais ou en amont des
campagnes média traditionelles.

source : strategies
Posté sur : levidepoches.fr/echange
Posté par : Loïc LAMY