FOREVERISM ,
selon Trendwatching, désigne un nouveau rapport au temps qui émerge aux
marges de notre très actuelle et toute puissante passion pour le
présent, l’instant et l’éphémère. Un rapport au temps qui substitue à
une pensée des essences une pensée du devenir, voire mieux : une pensée
en devenir.
Conséquence de l’hyperconnexion ambiante et de la multiplication des
effets de feedback, FOREVERISM réhabilité la notion de durée en lui
associant celle d’évolution perpétuelle : notre époque serait de plus
en plus tissée de processus infinis, ou plutôt de durées indéfinies, à
l’image de cette fameuse « conversation », sorte de continuum sans
véritable commencement ou de fin identifiables, qui en constitue le
paradigme le plus éloquent.
Il est de moins en moins possible de se déconnecter, de se perdre de vue, ou de dire stop.
Notre monde est également un monde de réalités en sursis, où rien
n’est jamais définitif, et qui laisse se profiler à l’horizon une
dictature du work in progress.
Dans un tel contexte ne survivrons que ceux qui adoptent la « Beta
attitude », une mentalité adaptée à de nouvelles exigences : ne jamais
rien tenir pour acquis, écouter, se remettre en question, adapter
constamment son offre et son discours, remplacer systématiquement, dans
son vocabulaire, le mot “parfait” par le mot “perfectible”.
L'étude complète de Trendwatching ici.
Source : Homosemiotikus
Publié par : Nicolas Marronnier
Publié sur : le vide poches

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