Pour la première fois, les dirigeants du secteur caritatif parlent d’une même voix. Constats et cristallisation des risques et des enjeux d’un secteur en pleine évolution :
"Grands enjeux économiques, sociologiques et environnementaux : la vision des Présidents d'Associations, Fondations et ONG"
Depuis plusieurs années, l’institut d’études Limelight publie le « Baromètre de la vision des dirigeants des grandes entreprises du CAC40 ». En 2009, à l’initiative de la Mutuelle Saint-Christophe, assureur de nombreuses associations et fondation, Limelight et Limite ont soumis les dirigeants des grandes ONG françaises* à la même méthodologie qualitative pour identifier leurs perceptions et leurs attentes sur les grands enjeux actuels.
Cette
étude s’inscrit dans un contexte global de crise économique,
sociale, humaine et écologique. Deux missions s’imposent alors :
agir sur les effets en réparant les malheurs et agir sur les causes
afin de changer le monde. Les résultats de l’étude dégagent
trois postures1 :
Les « pragmatiques » pour qui il faut rester solidaires,
les « optimistes » qui considèrent qu’il faut faire
passer des mesures, et les « pessimistes » qui
travaillent sur comment limiter les dégâts.
Un sentiment de légitimité
croissante face à une crise sans précédent
Bien que très pessimistes sur les
conséquences et les chances d’améliorations, à court et à long
terme, de la crise économique et sociétale, humaine et sociale,
écologique actuelle, les grands dirigeants associatifs sont
convaincus que leurs associations, fondations ou ONG sont plus que
jamais indispensables dans notre société.
Certains se considèrent comme les
seuls remparts face à l'exclusion, aux injustices et les acteurs
principaux de la part « sociétale » du développement
durable.
Parce qu’être
irréprochable est
désormais vital pour la survie de leurs associations, les dirigeants
interrogés font entrer des notions et des pratiques souvent
antinomiques avec les logiques d’engagement, de désintéressement
et de générosité.
La gestion des risques (individuels,
d'image) devient une priorité interne et nécessite le recours à des acteurs capables de
prendre en compte ces doubles logiques et d’accompagner ces
mutations souvent douloureuses.
L’espoir des jeunes
La grande inquiétude des dirigeants
associatifs est que les bénévoles et les élus constituent une
population vieillissante.
Les jeunes générations sont
très favorables à l’action associative, mais leurs modes de
militantisme sont fondés sur des logiques de "zapping" ou
de "post-it" :
les nouveaux donateurs sont
beaucoup plus versatiles que leurs aînés. Les jeunes en demande
« de lointain » n’ont pas les compétences requises,
ne veulent pas s’engager dans la durée et recherchent des
rétributions symboliques en inadéquation avec ce que l’organisation
peut offrir.
Au niveau des bénévoles, il faut
donc faire coexister deux populations aux comportements quasiment
opposés avec de nouvelles logiques Ressources Humaines puisqu’un
1/5ème,
voire 1/4 de leurs ressources proviennent du bénévolat.
La formation des nouvelles recrues est
donc un réel besoin pour parer au turn-over des bénévoles.
La professionnalisation : un
changement de paradigme
Pour faire face aux risques de
nouveaux enjeux (financiers, responsabilités vis-à-vis des
volontaires terrain et des bénévoles, concurrence accrue dans la
recherche et la pérennisation de ressources, crises d’opinion…),
ces organisations qui gèrent souvent des millions d’euros et des
milliers de salariés, bénévoles doivent depuis quelques années se
soumettre à de nouvelles logiques ‘marchandes’ de
rentabilité, de
performance et de
gestion des risques. Des
« gros mots »
qui suscitent souvent des tensions internes. Mais aussi des enjeux de
recrutements, de changements de méthodes, de recours à des
compétences externes coûteuses, d’investissements et d’évaluation
qui placent le dirigeant en première ligne sur tous les fronts.
Dans ce contexte, l’apprentissage
du digital et de ses leviers –
dont les sites Internet ne sont qu’une infime partie- est un enjeu
fondamental auquel ils sont
peu préparés et vont devoir faire face, notamment pour mettre en
œuvre de véritables campagnes de recrutement, mais aussi attirer,
accompagner et former les nouvelles recrues bénévoles, pour les
« professionnaliser ».
– La présentation des résultats est disponible sur le site de la Mutuelle Saint-Christophe.
– Découvrez les vidéos :
o La présentation de l’étude – Fanny Forgeau, Limelight Consulting
o Le contexte de l’étude – Laurent Terrisse, Président Agence Limite
o L’analyse de l’étude par Laurent Terrisse, Président Agence Limite
o L’analyse de l’étude par André Hochberg, Président de France Générosités
Pour l'intégralité du communiqué de presse, cliquez ici
Pour plus d'information, contactez Caroline Boulay (Responsable communication Mutuelle Saint-Christophe)
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SUR : la Mutuelle Saint-Christophe
PAR :alexis mouthon
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