Quelle est la véritable influence des médias sociaux sur le consommateur. Baromètre ECHO : les français face aux médias sociaux et la e-réputation.

Baromètre ECHO : les français face aux médias sociauxhttp://static.slidesharecdn.com/swf/ssplayer2.swf?doc=echo-study-defdef-100414002235-phpapp01&stripped_title=baromtre-echo-les-franais-face-aux-mdias-sociaux

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canblog et OpenedMind sont heureux de vous offrir les résultats de leur 1er baromètre ECHO.

Les questions concernant la véritable influence des médias sociaux sur le consommateur vont bon train et agitent aussi bien les professionnels du marketing que le grand public avec une couverture médiatique de plus en plus abondante. Néanmoins,

les informations disponibles sont souvent éparses et fragmentées (ici quelques chiffres sur Facebook, là d’autres indicateurs sur Twitter, ailleurs des informations sur les blogueurs…). Et plus souvent encore, ces dernières trouvent leurs origines dans des études étrangères très globales ne proposant qu’un faible aperçu des réalités locales.

Dès lors, au gré de recoupements parfois hasardeux il est difficile d’obtenir une vision claire et réaliste du véritable poids des médias sociaux tant dans leur consommation que dans leurs usages sur la population internaute française.

Cette lacune fût donc le point de départ chez Scanblog, agence de veille et conseil en e-réputation depuis 2005, à la mise en place du baromètre ECHO – Les français face aux médias sociaux et la e-réputation – avec notre partenaire Opened Mind, expert en études et Conseil Ad’Hoc.

D’un point de vue méthodologique, le volet quantitatif a été réalisé via Access Panel Online (Easy Panel®) sur une population internaute représentative de la population française (1.021 répondants).  Un échantillon de 52 blogueurs sert en parallèle de point de comparaison.

Scanblog apporte le volet qualitatif et la mise en perspective des résultats.

Nous avons pour cela adapté notre approche habituelle en nous concentrant sur 4 moteurs de recherche (Google, Blogsearch, Facebook et Twitter) pour collecter les avis exprimés spontanément par les internautes à neuf des questions par ailleurs traitées quantitativement :

> Pourquoi j’utilise le Web ?

> Quelle confiance dans les médias ?

> Pourquoi je bloggue ?

> Pourquoi je m’exprime sur le web sur un produit ?

> De quelle manière divertissez-vous sur le web ?

> Quel type de produit achetez-vous sur le web ?

> Comment j’utilise l’Internet pour préparer mes achats ?

> Comment j’interprète les infos pendant la préparation de l’achat ?

> Mon identité numérique d’un point de vue profes
sionnel ?

Le corpus ainsi obtenu représente 2.160 sources dédupliquées sur la base de 30 résultats pris en compte par moteurs (4) et par requête (6 requêtes par question).

Après sélection de la matière utile pour l’étude par nos chargés d’études, l’échantillon final est de 1.035 avis analysés.

LES PRINCIPALES CONCLUSIONS DE L’ETUDE

Cette étude de cadrage servira de base au suivi barométrique prévu dans un premier temps par semestre. En conséquence nous ne pouvons à ce stade que procéder un état des lieux général, sans référentiel de base pour constater d’éventuelles évolutions et donc de tendances à long terme ;

Ceci posé nous pouvons toutefois tirer les premières conclusions suivantes :

1. Le web social, participatif et conversationnel, n’est alimenté que par la moitié des internautes (et seulement 12% qui prennent la parole régulièrement) alors que 9 sondés sur 10 déclarent utiliser Internet pour acheter ou préparer un achat.

2. De plus, la suprématie des moteurs de recherche comme 1ère source d’information, y compris en phase d’achat, est incontestable. 89% des internautes français interrogés s’y réfèrent dont 60% comme source privilégiée, loin devant la seconde que représentent les sites éditoriaux (14%).

Les moteurs de recherche sont d’ailleurs crédités d’un indice de confiance égal aux sources personnelles « In Real Life » (amis proches, relations (collègues, voisins…) et autres utilisateurs ou experts du produit recherché), loin devant les blogs, Facebook et Twitter.

3. De fait, le poids des médias sociaux (réseaux sociaux et blogs) ne s’avère que très relatif (indice de confiance 5/10) dans le processus de décision du consommateur vs. les autres sources d’information plus « classiques » (et souvent mieux référencées) que sont les forums (5,8/10), les différents supports de la sphère marchande (sites marchands, comparateurs, site d’avis conso. : moy. de 6,4/10) ou ne serait-ce que le site de la marque (6,3/10)

4. Cette relative méfiance des internautes à l’égard des médias sociaux est d’autant plus regrettable que parmi les 50% de contributeurs, près de la moitié s’y expriment à propos d’un produit ou d’un service, essentiellement pour le recommander (9%) ou autant pour le critiquer que le prescrire (36%) contre 2% seulement d’avis publiés pour s’en plaindre.

Chez les blogueurs, la tendance est encore plus marquée (96% prennent la parole sur des produits ou services,  77% pour les critiquer à part égale positivement et négativement, 15% pour les recommander et 4% pour s’en plaindre.

5. A propos des blogueurs justement, abondamment prescrits auprès des annonceurs comme « agents d’influence », notre focus sur un échantillon représentatif de blogueurs prisés par les marques met en évidence des caractéristiques socio-démographiques et attitudinales très éloignées de l’internaute moyen. Trentenaire, actif urbain (83% en Région Parisienne), célibataire et très CSP+ (revenus supérieurs à 50K€/an) le blogueur tendance contraste avec la population moyenne qu’il est supposé influencer : 44 ans en moyenne, urbain (64%), en couple avec enfant et de CSP moyenne à inférieure (44%).

6. Notre sélection de 52 blogueurs présente également de nombreuses différencesavec le segment de blogueurs déclarés au sein de la population représentative des internautes français.

Quelques exemples :

> Seuls 9% annoncent un niveau de revenu supérieur à 50K€ /an contre 40% pour l’échantillon spécifique blogueurs.

> 3% d’entre eux utilisent une page personnalisable (ex. Netvibes ou iGoogle) comme page de d
émarrage contre 23% chez nos blogueurs « étalon ».

> Ils ne sont que 38% à laisser régulièrement des commentaires sur les forums, blogs contre 81% chez nos blogueurs référents.

7. Étant établi le rôle encore prépondérant des moteurs de recherches dans le processus d’influence de l’internaute français, et le rôle plus modeste des médias sociaux, il semble aujourd’hui plus prioritaire pour un annonceur de  privilégier son SEO (« Search Engine Otpimization ») que son SMO (« Social Media Optimization »).

8. En tout état de cause, la stratégie social media d’une marque devrait toujours s’envisager sur des critères certes rendus évidents par cette étude mais pas encore respectés de tous : la création d’une relation sincère, transparente et surtout pérenne.

En effet, les sources en lesquelles l’internaute français fait davantage confiance sont clairement identifiées comme étant basée sur le relationnel (amis proches, relations de travail ou de voisinage, experts dans son entourage…).

De fait, la marque peut établir une relation durable avec sa communauté à condition de répondre aux mêmes attentes de proximité, voire de complicité et surtout de valeur ajoutée (il ne doit s’agir d’une relation commerciale déguisée…), et ainsi en attendre – peut-être – une certaine réciprocité.

9. En matière de e-réputation, cette première vague nous permet déjà de souligner une prise de conscience évidente des internautes concernant la préservation de leur identité numérique.

78% déclarent y prendre garde, par des actions simples mais très concrètes (70% ont déjà tapé leur nom sur un moteur, et 1/4 d’entre eux le fait régulièrement). La prudence est donc de mise, et les données les plus sensibles sont dans l’ordre : les précisions sur le conjoint, les enfants ou l’entourage proche (50% ne les communiquent jamais), les revenus (44%), le n° de tél. fixe (41%), le n° de CB (32%) et les données biométriques (31%).

Néanmoins 7% seulement des sondés estiment maîtriser tout à fait leur e-réputation et sont logiquement plus d’un sur deux à souhaiter pouvoir mieux la contrôler.

10. Cette relative vulnérabilité perçue par les internautes français serait-elle l’un des freins à la prise de parole sur le web social ? Si on peut le penser, rien ne nous permet encore de l’affirmer par les chiffres. C’est un point qui sera suivi de près lors de notre prochaine vague.

Toutefois, on peut considérer qu’une meilleure information concernant les précautions de base à observer permettrait d’aider et de rassurer l’internaute français dans son envie de participer davantage à la conversation (pour rappel seuls 12% prennent régulièrement la parole, mais 24% envisagent de le faire).

En l’occurrence, nous pensons que les principaux vecteurs d’information « d’utilité publique » que sont d’une part les pouvoir publics, et d’autres part les médias, pourraient largement contribuer à dédramatiser la situation tout en prodiguant les bons conseils.

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