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Pour commencer, un constat simple : les histoires de couettes entre l’industrie des biens culturels et celle du marketing ont toujours été, et seront toujours. Pour le meilleur et pour le pire, les marques ont depuis longtemps senti l’intérêt de s’acoquiner avec l’Entertainment (plus ou moins mainstream) pour séduire leurs consommateurs dans un contexte plus détendu et travailler par la même occasion leur « iconisation ».
Rappel
Dans les années 40, les lessiviers américains cherchent de nouveaux moyens de se rapprocher de leur cible principale : la ménagère de moins de 50 ans. Comme à l’époque, il est coutume pour une femme de rester à la maison pour s’occuper de son foyer, ils inventent les soap operas (pour les curieux : un article bien documenté sur Le Soap Opera) ! Ou plus concrètement les ancêtres de « Lost », « 24″ ou encore Mad Men ! Rapidement, des séries sont produites sans l’aide de ses « producteurs venus du bac à lessive », mais avec un objectif toujours aussi bien identifié : plaire à la ménagère, et à tous les annonceurs qu’elle intéresse. Des décennies de création plus ou moins quali suivront avec toute l’opulence financière que cela pouvait générer…
Mais Internet est arrivé, et avec lui, son lot de technologies de numérisation, offrant à tous les citoyens connectés de cette Terre, un bon moyen de ne plus accorder de valeur marchande aux biens culturels ! Nous sommes entré dans l’ère de la Freeconomy (économie de la gratuité, chère à Chris Anderson) qui va toucher tour-à-tour l’économie du disque, du DVD, du jeu vidéo, et enfin du livre (avec le développement des tablettes type iPad ou Kindle d’Amazon, l’industrie du Livre entame à peine sa révolution).
Contenu roi, le brand content a le vent en poupe !
Fléau économique pour les producteurs et éditeurs de ces biens, qui, souffrant d’une culture de l’innovation relativement sclérosée, ne parviennent pas à redresser la barre et préfèrent défendre le peu qu’il leur reste plutôt que d’investir sur de nouvelles manière de monétiser la création. Et opportunité monstrueuse pour des challengers venus de tous les marchés, et souvent beaucoup plus enclins à connaître les désirs de leurs consommateurs : les marques de la grande consommation !
–> Plusieurs niveaux de collaboration et de branding
La production « One shot »
LIVRE : Kid Cook Book aux éditions Culinaires
Le livre a bénéficié du soutient promotionnel de la marque de produits pour bébé Béaba, lors de sa sortie. L’ouvrage décrit les usages du Babycook, un robot vendu par la marque qui accompagne les bébés tout au long de leur croissance, et donne les astuces pour en prolonger la durée de vie et diversifier les utilisations (utilisation des accessoires, etc).
Niveau de branding : fort – Investissement : faible – Affinité : moyenne +
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CINEMA : Paris Connections produit par Tesco
Le géant de la grande distri made in UK se lance dans la co-production de long-métrages avec Paris Connections (Anthony Delon est au casting), une adaptation d’un roman de Jackie Collins. Le film sera uniquement distribué dans le réseau Tesco (3869 points de vente dans le Monde selon Wikipedia) en DVD, sans passer par la case « salles obscures »! Et si le test fonctionne, la chaîne prévoit d’autres productions. Sortie le 6 septembre 2010 !
Niveau de Branding : faible – Investissement : fort – Affinité : faible
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MUSIQUE : Petit Bateau produit le clip d’Izia
Pour événementialliser sa campagne « Les Mois », Petit Bateau a produit le dernier clip de la jeune artiste (231 mois au compteur) « Let Me Alone » et assurer la promotion de sa tournée à travers un concert « Presse » au Scopitone (nouveau club branché parisien) et un site dédié à leur partenariat. L’Histoire ne dit pas encore si la marque est prête à la refaire signer !
Niveau de Branding : fort – Investissement : moyen – Affinité : moyenne
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JEU VIDEO : 3 jeux XBox produits par Burger King
Big Bumpin, Sneak King et Pocketbike Racer, sont 3 jeux imaginés et produits pour la marque de Fast Food. L’idée est simple : réserver ces jeux en exclusivité aux clients des menus à 4$ ! Ou comment réinventer le Happy Meal…
Niveau de Branding : très fort – Investissement : fort – Affinité : forte
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la suite, très prochainement…
source = http://www.uzful.fr/approche/marques-et-brand-content-une-histoire-qui-commence-a-peine-12/





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