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Quelles stratégies de responsabilisation à l’ère de la mondialisation ?

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Date & heure :

Mercredi, 15 septembre 2010 de 18:00 à 21:30 ; drink de bienvenue à partir de 18:00; conférence-débat à partir de 19:00) 

 

Lieu :

Auditoire de BNP Paribas Fortis, 12, Rue des Boîteux à 1000 Bruxelles (parking disponibles juste à côté, à la gauche du bâtiment)

 

Vous trouverez toutes les infos nécessaires quant à cette séance et le cycle de séminaires dans son entièreté ici (programme 2010 – 2011).

Les inscriptions à l´ensemble du cycle sont prioritaires.

 

Les inscriptions à des séminaires individuels seront possibles à partir du 25 septembre 2010.

 

Inscription aux workshops (via RegOnWeb)

 

Lors de la séance d´ouverture, les personalités suivantes participeront au débat:

  • Benoît Frydman, docteur en droit, philosophe et  directeur du centre Perelman de Philosophie du droit à l’ULB (www.philodroit.be)
  • Emmanuel Toniutti, docteur en philosophe et en théologie et PDG de l’International Ethics Consulting Group – IECG (www.iecg.eu.com)           
  • Michel Pébereau, président du conseil d’administration de BNP Paribas et membre de l’académie française des sciences morales et politiques.
  • Luc de Brabandere, partenaire au Boston Consulting Group, philosophe et fondateur de l’asbl Philosophie & Management.

La mondialisation accroît selon certains la puissance des entreprises en même temps qu’elle réduit les moyens des États de les contrôler. Si c’est le cas, cette redistribution des pouvoirs implique une redéfinition des responsabilités. La seule mission de l’entreprise consiste-t-elle à réaliser du profit ou doit-elle assumer d’autres devoirs vis-à-vis de ses travailleurs, de l’environnement, des États qui l’accueillent ou plus généralement des êtres humains dont elle affecte l’existence ? C’est tout le débat actuel sur la « responsabilité sociale » des entreprises. Mais quelle est exactement la nature de cette responsabilité : morale, juridique, voire politique ? Par exemple, l’entreprise est-elle responsable et garante des droits de l’homme ? Comment de telles responsabilités peuvent-elles être mises en œuvre et par qui ?

 

Pour introduire ces questions fondamentales qui seront à la base de tous les séminaires du cycle 2010 – 2011, nous recevrons deux philosophes ayant une expérience pratique en entreprise :

 

Benoît Frydman, co-auteur de « Responsabilités des entreprises et co-régulation » (Bruylant, 2007) abordera ces questions du point de vue « macro » : il esquissera comment, face à l’impuissance des moyens juridiques classiques, de nouvelles techniques de contrôle des entreprises se développent. Il nous expliquera brièvement comment ces nouveaux mécanismes de régulation, qu’il appelle « co-régulation » s’agence, à la manière d’un bricolage, en comptant moins sur la bonne volonté des entreprises que sur le souci de leur réputation, moins sur la force de la loi que sur la pression des marchés, moins sur l’imposition de règles que sur la publicité de l’information.  

 

Emmanuel Toniutti, auteur de « L’urgence éthique » (Jepublie, 2010), abordera la question de la responsabilité sociale des entreprises du point de vue « micro » : comment faire prendre conscience de cette responsabilité individuelle et collective au sein des entreprises ? Si l’éthique et la responsabilité ne sont pas naturelles à l’être humain, le management et les employés peuvent-ils réellement « s’approprier », pratiquer l’éthique en entreprise ? Quels sont les rôles et les limites des codes de conduite ou des chartes éthiques en entreprise à cet égard et sur les conduites individuelles. Quel lien peut-on établir avec les valeurs individuelles ? Peut-on dissocier les approches macro, micro et individuelle ? L’éthique est-elle personnelle ou collective ?

 

Nous débattrons des idées avancées par Benoît Frydman et Emmanuel Toniutti avec Michel Pébereau.


Le débat sera facilité par Luc de Brabandere et Laurent Ledoux.


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Orateurs

Luc de Brabandere

 

Partenaire au Boston Consulting Group, philosophe et fondateur de l’asbl Philosophie & Management, ingénieur, spécialiste de l’innovation en entreprise, il a publié de nombreux ouvrages sur l’innovation, entre autres « la valeur des idées : De la créativité à la stratégie en entreprise ».

 

 

Benoît Frydman

 

Docteur en droit, philosophe et directeur du centre Perelman de Philosophie du droit à l’ULB (www.philodroit.be)

 

Co-auteur de « Responsabilités des entreprises et co-régulation » (Bruylant, 2007) abordera ces questions du point de vue « macro » : il esquissera comment, face à l’impuissance des moyens juridiques classiques, de nouvelles techniques de contrôle des entreprises se développent. Il nous expliquera brièvement comment ces nouveaux mécanismes de régulation, qu’il appelle « co-régulation » s’agencent, à la manière d’un bricolage, en comptant moins sur la bonne volonté des entreprises que sur le souci de leur réputation, moins sur la force de la loi que sur la pression des marchés, moins sur l’imposition de règles que sur la publicité de l’information.

Laurent Ledoux

 

Michel Pébereau

 

Président du conseil d’administration de BNP Paribas, Président de l'Institut de l'Entreprise (France) et membre de l’académie française des sciences morales et politiques.

Emmanuel Toniutti

 

Docteur en philosophe et en théologie et PDG de l’International Ethics Consulting Group – IECG (www.iecg.eu.com)

 

Auteur de « L’urgence éthique » (Jepublie, 2010), abordera la question de la responsabilité sociale des entreprises du point de vue « micro » : comment faire prendre conscience de cette responsabilité individuelle et collective au sein des entreprises ? Si l’éthique et la responsabilité ne sont pas naturelles à l’être humain, le management et les employés peuvent-ils réellement « s’approprier », pratiquer l’éthique en entreprise ? Quels sont les rôles et les limites des codes de conduite ou des chartes éthiques en entreprise à cet égard et sur les conduites individuelles. Quel lien peut-on établir avec les valeurs individuelles ? Peut-on dissocier les approches macro, micro et individuelle ? L’éthique est-elle personnelle ou collective ?

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