le videpoches dans le vide poches.

Vide Poches #004

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Parce qu’il arrive que trois lignes suffisent. Parce qu’on s’en voudrait de ne pas en parler sans pour autant en savoir plus que ça, voilà le Vide-Poches, une jolie petite boîte où on met plein de petites choses à écouter… C’est le 4ème épisode, qui a été écrit en avril dernier mais qui est resté longtemps dans les cartons. Et qui a maintenant un joli visuel dessiné par l’ami de Dans Tous Les Sens.

Jon Foreman – The Cure For Pain

Etrange morceau qui semble si banal, qui sonne parfois comme la bande-son idéale d’un épisode de Grey’s Anatomy : un truc mièvre qu’on regarde presque malgré soi. Mais ça tient. Ca tient sans doute à deux points de détail, trois petites choses qui font basculer la chanson dans le « bon » camp : les choeurs qui accompagnent la voix tout du long, qui ne la laisse jamais seul et lui font comme un matelas dans lequel reposer sa lassitude et sa peine ; les trompettes, sous mixées, reléguées à l’arrière plan, appel fantomatique et incertain. Des trompettes un rien funèbre, mais qui demeurent, tenaces, malgré tout même lorsque le chant n’est plus qu’une longue plainte. -(G.)

Tegan & Sara – Back In Your Head (Tyler Fedchuk’s 1/2ALIVE Disco Remix)

Sans la moindre hésitation, ce remix est meilleur que l’original. Ça sent les années 80, rappelle Heartbeats de The Knife remixé par Rex The Dog, un peu Simian Mobile Disco et pas mal Cindy Lauper. Ça sent le frais et les jeunes gens qui transpirent. La musique sur laquelle on agite les cheveux et on saute en renversant de la bière partout. Et ça s’écoute de préférence en boucle. -(N.)

Voice of the Seven Woods – Satai Nova

Le meilleur – Gábor Szabó un peu, Nick Drake versant « Three Hours », le Tim Buckley aérien de Dream Letter, John Fahey même – et le moins bon (des moments de rock psyché presque pénibles) se côtoient mais on ne s’en lasse pas. S’y ajoute un mixage en bonne vieille stéréo élargie et une discographie déjà pléthorique. -(R.)

Wildbirds & Peacedrums – Doubt & Hope

Wildbirds & Peacedrums pose ses tripes suédoises sur la table, fait du blues du Delta version tambours du Burundi vaudou avec une voix et une batterie et quelques artifices cheap. Puissant, couillu et ultrasensible, furieusement féminin et charnel… Comme du Scout Niblett mis à nu, jamais confortable et donc recommandable, rapidement épuisant et donc à consommer avec modération. Un disque à écouter de sa première à sa dernière note, où les silences répondent aux emportements, où les méandres compensent les lignes vaguement droites. En voici un moment forcément trop seul, mais c’est déjà ça. -(DJB.)

Elle s’appelle – She Sells Sea Shells

Soyons factuel : Elle s’appelle est un duo de Liverpool qu’on ne trouve actuellement que sur myspace. Un gars, une fille. Et ? Je ne sais rien de plus, sinon que leur She Sells Sea Shells, en avançant comme ça tête baissée à coup d’orgues et de ponts de basse me file la patate à chaque écoute. Like Mates of state covering XTC pour celui qui me l’a fait découvrir. A vous de voir. -(JP.)

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