
source : http://www.thierry-weber.net
Un mot tout simple, presque oublié, émerge des conversations
…"lien"…article de 2008.
Pas "le lien" au sens de ce qui nous attache (le bondage en anglais)
comme dans le film "Atame" de Pedro Almodovar
Plutôt "le lien" au sens de ce qui nous rapproche (le bonding en anglais),
Donc ce qui nous relie (latin : religare) : le lien affectif,
le lien avec la marque, le lien inter-générationel, le lien au passé
le lien au réel…le lien…un lien…quel lien ???
Et qu'est ce qui nous rassemble aujourd'hui ?
La religion, la culture, la politique, la loi,…
C'est quoi nos valeurs, nos projets,
nos règles communes ?
En tout cas si on écoute les débats politiques et économiques
autour de la confiance, de la traçabilité, de la transparence…
nous avons un grand besoin ….de retrouver "ce lien"…
Comme dit Porter….
– "Le lien compte plus que le bien".
Dans une économie immatérielle on achète plus un bien,
un service, mais du lien…une expérience…
une expérience partagée…voire collective….
La grande digitalisation nous a fait perdre "le lien"
Pas étonnant dans un monde qui se digitalise :
musique, livres, films…produits et services…paroles et gestes…
Tout est en train d'être digitalisé…les vitrines, la marie…
Même nous, en remplissant un formulaire sur internet…
ou en utilisant quotidiennement notre carte bleue,
notre carte vitale, une carte de fidélité….
L'univers numérique est en expansion perpétuelle.
L'homo numericus a créé en 2007 à l'échelle mondiale,
281 milliards de gigaoctets de données, donc 45 go par
être humain, soit dix fois plus qu'en 2006 (source).
L'individu est désormais doté de supers pouvoirs dans le monde
numérique : s'exprimer, se connecter, échanger et créer.
Il peut utiliser ces nouveaux outils pour réaliser ses projets,
accomplir de grandes choses avec d'autres ou au nom
de l'intérêt général. Ainsi, nous sommes passés en quelques années de
myspace, à facebook et maintenant arrivent les sites communautaires
"pour les grandes causes" comme thepoint.
Dans ce contexte dématérialisé, mondialisé, déshumanisé …
le "lien" ça existe encore ?
On parle plutôt d'hyperlien de nos jours…
(ce qui, dans un système hypertexte sur internet nous
permet de passer d'une origine à une destination).
Ils permettent d'activer des contenus.
On parle de contexte.
Le contexte de vie d'un coté, le contexte de la marque….
On cherche à synchroniser les deux contextes et
les alligner sur un même territoire relationnel
On parle de contenus de marque et de service de marque.
Tous deux sont des formes non intrusive de commuication.
La marque cherche a se rendre utile et a accompagner. A favoriser l'accomplissement.
Dans un univers digitalisé, avec une multitude de contenus numériques
disponibles dans le virtuel et dans le réel…la grande valeur ajoutée…
celle qui n'a pas de prix…c'est l'accès performant aux données.
Les médias, marques, personnes qui sauront rendre facilement
activables les contenus dans un contexte donné,
de façon sensible, …en libre service….on demand !
…..gagneront.
Jérémy Dumont,
directeur de pourquoi tu cours (l'agence des idées)
www.pourquoitucours.fr


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