Le marketing à destination des femmes se doit de décrypter les codes qui régissent leurs confessions, de passer au travers de ce que nous pourrions appeler la « duplexité » féminine, mélange de duplicité à l’égard des autres, mais aussi d’elles-mêmes, et de complexité du non-dit, de la « demi-vérité ».
Que sont ces « demi-vérités » et quel rapport à soi engagent-elles ?
Il ne s’agit pas de mensonges dont on ne saurait les accabler, mais de vérités partielles qui visent à protéger les faiblesses, les imperfections qui se logent au sein de la sphère privée, dans les aléas d’une vie tendue par de nombreuses exigences (la maternité, la réussite professionnelle, la beauté, la jeunesse éternelle, la santé). Ces exigences, intériorisées, deviennent des impératifs auxquelles les femmes ne peuvent plus, ne veulent plus, déroger, générant la production de complexes. C’est ainsi que naissent les « demi-vérités », qui évitent aux femmes de voir et de donner à voir qu’elles sont, évidemment, imparfaites. Et confuses de l’être.

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