http://www.liberation.fr/economie/2013/08/26/le-sexe-virtuel-en-sept-etapes_925854
Les caresses
Conçus par les préservatifs Durex, «Fundawear» est un marque de
sous-vêtements prototypes bourrés de capteurs électriques qui prodiguent
des caresses. Les vibreurs sont actionnés via une application iPhone
qui permet de cliquer sur les zones sensibles. Les amants peuvent «se
caresser» à distance. Dans cette vidéo de démonstration, ils rigolent
beaucoup. http://www.youtube.com/watch?v=qb7DN3kpl2o
Les bisous
En 2011, un professeur de robotique de Singapour a mis au monde des «Kissenger», petites bêbêtes en plastique dotées de grosses lèvres qui vibrent quand on les embrasse. Une technologie platonique de la Lovotics, la science des relations entre humains et robots.
Le coït
«Zeus et Hera», un vibromasseur masculin et un féminin reliés par
internet. L'un reproduit mouvement, rythme, et pression de l'autre. Ils
permettraient de donner du plaisir à son partenaire du bout du monde en
quelques clics, promet son concepteur Lovepalz.
L'orgasme
Une artiste multimédia, un vibromasseur high tech, une liaison
internet, une interface neuronale, un artiste multimédia lui aussi.
L'homme «pense», le sextoy vibre, la femme jouit. «Quand nous avons
des rapports sexuels, même si le conscient sait que c’est faux, le
subconscient croit que c’est vrai et l’excitation devient réelle», dit Yann Minh, l'auteur de cette «démonstration cyberesthesique» avec Silvie Mexico à la Borderline biennale en septembre 2011 à Saint-Romain-au-Mont-d’Or (69).
L'écran
Grâce aux casques Oculus Rift, bientôt disponibles sur le marché, Sinful Robot veut lancer cette année le premier jeu de réalité virtuelle érotique. ThriXXX,
lui, l’éditeur de jeux porno, élabore un kit d’accessoires pour faire
du sexe à distance. Avec ses lunettes, capteurs d’ondes cérébrales,
webcam et système Kinect, VRSexKit promet une «expérience multisensorielle réaliste». La vidéo de démonstration est loin du compte.
Le robot
Les androïdes conçus pour le plaisir sont la suite logique du boom
des sextoys high-tech. D’un côté, des robots ultraréalistes mais sans
arrière-pensées coquines: la Geminoid F
de l’entreprise japonaise Kokoro, une garde-malade ressemblant à une
vraie. De l’autre, des «love dolls» poupées en silicone grandeur nature,
munies d’un squelette: les Cyborgasmatrix de la société Aïko, la Roxxxy de TrueCompanion. Pas vraiment convaincant.
Pour beaucoup, l’amant-robot reste donc une chimère. Mais selon David
Levy, spécialiste de l’intelligence artificielle, auteur de «Love and
sex with robots», dans cinquante ans, nous serons robophiles». Il
explique sa thèse dans ce reportage de Nouvo, émission télé high-tech
suisse.
Le porno
Le virtuel sur le nez: les lunettes connectées de Google équipées
d'une caméra, d’un micro, d’un pavé tactile, de mini-écrans et d’un
accès internet Wi-Fi ou Bluetooth promettent la réalité augmentée.
Evidemment, le porno s'en est aussitôt servi. Bande annonce tournée au
début de l'été d'un film qui finalement ne sortira pas.
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