
http://trends.levif.be/economie/actualite/high-tech/quand-le-second-ecran-ne-se-contente-plus-de-la-tele/article-4000482358078.htm
Ils sont 34 % chez les 18-34 américains à préférer regarder des vidéos sur Internet que de suivre des émissions à la télévision, selon une récente enquête du New York Times. Aujourd’hui, les jeunes – mais aussi, les un peu moins jeunes – passent plus de temps les yeux rivés sur leur smartphone que sur l’écran de télé allumé devant eux. Nous sommes à l’ère du multi-écrans.
C’est à partir de ce constat et pour tenter de récupérer une partie de l’attention des consommateurs que s’est développé le concept du second screen, largement poussé par les grandes chaînes de télé. L’idée ? Parvenir à recapter, à grand coup d’interactivité et de contenus «bonus», l’audience partiellement partie sur les réseaux sociaux. De plus en plus d’acteurs se rendent en effet compte que les nouvelles générations, vissées à leur smartphone et leur tablette, sont demandeuses d’expériences nouvelles. A l’heure où les ados parlent plus à leurs amis par Snapchat et Twitter que dans la cour de récréation, beaucoup aimeraient intégrer ces nouvelles technologies à leur proposition et attirer les jeunes.
Dans certains domaines de la culture ou du tourisme notamment, ce mouvement s’installe doucement. En 2012, le dessinateur François Schuiten publiait La Douce, une BD intégrant la réalité augmentée (sur ordinateur dans ce cas-ci). Un concept plutôt rare dans l’édition où les budgets manquent généralement pour déployer ce type d’initiatives. Cela avait été rendu possible grâce à l’intervention d’un partenaire/sponsor, Dassault Systèmes. La semaine passée, Flagey a proposé son premier concert agrémenté d’enrichissement de contenu via mobile. Et la firme Panini, connue pour ses stickers à collectionner, lance en Belgique Invizimals, sa collection de cartes à échanger dotées de prolongements virtuels sur tablettes et smartphones.

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