A la découverte du métier de Planneur Stratégique : un pro de la pub qui a du nez

Planneur stratégique : un pro de la pub qui a du nez

 

Pour aider les marques à concevoir leur campagne de publicité, le planneur stratégique analyse les tendances et cherche la "bonne idée" pour toucher le consommateur. Intuition, ouverture, esprit de synthèse, rigueur… un métier de la communication qui exige une belle palette de talents.

Pour le commun des mortels, un planneur est un bel aéronef qui se laisse porter par les vents… Une image pas si loin du job de "planneur stratégique" : "Je suis là pour sentir l’air du temps, les tendances et les coutumes à venir, explique Enrique Heulin. Alors que les annonceurs vivent leur produit au quotidien, le nez souvent dans le guidon, mon rôle est de prendre de la hauteur et de leur donner une vision prospective pour les 3 ou 4 ans à venir."

Si le travail du planneur est "stratégique", c'est qu'il intervient en amont de toute campagne de publicité :  à lui d'étudier en profondeur l'image de la marque, son histoire, et surtout la façon dont elle peut rejoindre le consommateur en fonction des besoins, des modes, des envies… De là jaillira l'axe central des futures campagnes avec ses images, ses mots, ses slogans.

Une veille permanente pour capter les tendances

 
"Je suis la première personne à travailler sur le projet", confirme Guilaume Rieth, planneur stratégique en agence de publicité. Issu de l'école de communication Sup' de Com, le jeune pro donne son témoignage dans un magazine réalisé par des étudiants de cette école en avril 2014 (photo ci-contre).

"Concernant les étapes de travail, je pars directement du brief de l'annonceur, explique Guillaume. À moi de défricher le sujet en réfléchissant au public cible, en me penchant sur l'ADN de la marque et son projet d'entreprise, et en m'immergeant dans son contexte marché".

À ce stade, le planneur est en veille permanente. Il surfe sur le web, se nourrit de presse, d'art et de littérature, "une activité qui peut lui prendre plus de 2 heures par jour", selon les formateurs de Sup' de com. "Il faut de l'ouverture, un bon esprit de synthèse, une capacité à prendre du recul et à se questionner", estime Guillaume.

Pour en savoir plus

L'école Sup' de Com prépare à divers métiers de la communication et de la publicité : www.ecoles-supdecom.com
 

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