Réussir la transition agricole du champ à l’assiette avec les agriculteurs, fabricants et consommateurs réunis dans une coalition pour le vivant #noussommesvivants

Imaginaires de l'agro écologie #noussommesvivants.pptx

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Comment réussir la transition agricole du champs à l'assiette avec les agriculteurs, fabricants et consommateurs réunis dans une coalition pour le vivant ? 

La régénération des écosystèmes agricoles est le bon niveau d'intervention pour cheminer vers une agriculture responsable, viable, désirable. Le paradigme repose sur les services rendus aussi bien au niveau environnemental que social. L'agriculture régénérative rend des services écosystémiques qui visent à restaurer les ressources vitales au vivant dans son habitat pour des aliments plus nutritifs, sans pesticides. Elle est porteuse de nombreuses promesses, non seulement des promesses environnementales, mais aussi des promesses sociales et des résultats économiques pour les agriculteurs. Cf label ROC Regenerative Organic Alliance.

Mais il est très clair que la question au coeur des débats est "qui va payer ces services écosystémiques ?"

Les grands principes économiques de ces services écosystémiques se dessinent dans le marketing des produits issus de l'agriculture régénérative lancés par les grands groupes qui parviennent à impliquer les consommateurs dans une démarche de long terme.

L'agriculture bio et régénérative comme solution d'avenir.

L'agriculture régénérative rend des services écosystémiques qui visent à restaurer les ressources vitales au vivant dans son habitat, comme par exemple la santé des sols ou la biodiversité. Elle est porteuse de nombreuses promesses, non seulement des promesses environnementales, mais aussi des promesses sociales et des résultats économiques pour les agriculteurs (source)

Il n'y a pas de consensus sur une définition de l'agriculture régénérative et différentes certifications / labels (y compris en France). Mais si le concept d’agriculture régénératrice possède un faible socle scientifique propre il mobilise néanmoins des savoirs scientifiques développés dans le cadre d’autres disciplines tels que les sciences du sols, l’agronomie et l’écologie. source

Cette approche agroécologique, la militante indienne Vandana Shiva préfère la nommer “agriculture biologique régénérative”, actant ainsi un retour aux sources historiques de l’agriculture bio tout en affirmant une ambition nouvelle : réparer les dommages causés par l’agro-industrie. Car le modèle d’agriculture qui domine actuellement le monde est désastreux pour la biodiversité, le climat, les sols et les communautés paysannes – mais il n’est pas une fatalité (source). Les principes de cette approche régénératrice du vivant dans l'agriculture remontent aux travaux de Bill Mollison sur la permaculture en 1978 (Mang, P., & Haggard, B., Regenesis, 2016). L’écologiste australien a modifié le modèle agricole conventionnel, en s’inspirant des relations et procédés naturels des écosystèmes. Cette agriculture dite « permanente » génère les récoltes nécessaires pour la société tout en produisant un surplus de ressources, (ré)générant ainsi le sol. Une approche régénératrice permet aux humains de co-évoluer avec les systèmes naturels qui les entourent et d’inverser les systèmes dégénératifs (Mang & Reed, 2013). (source). L’agriculture régénératrice sera nommée régénérative par la suite mais c'est le sens régénérateur qui est essentiel pour nous sommes vivants.

L’agriculture régénérative peut donc être considérée comme une sous-division de l’agriculture biologique qui va plus loin en augmentant la teneur en matières organiques des sols, en améliorant leur structure et leur potentiel de stockage de carbone. En terme de pratiques, l'agriculture biologique régénératrice est un modèle de production mis au point par le Rodale Institute. Il propose initialement une version combinée de l’agriculture biologique et de l’agriculture de conservation. Il intègre par la suite des dimensions de commerce équitable et de bien-être animal. L’agriculture régénérative est par nature bio pour nous sommes vivants.

Des labels se développent pour cadrer les pratiques agricoles et signifier aux consommateurs le respect de la biodiversité, la prise en compte de la souffrance animale, la juste rémunération des agriculteurs, la préférence locale, la réduction des distances de transport. Ainsi le label Regenerative Organic certified – ROC permet la commercialisation des produits biologiques intégrant des critères de l'agriculture régénérative https://rodaleinstitute.org/regenerative-organic-certification/.

Le Planet Score fait son apparition dans la lignée du Nutri-Score. Élaboré par l'Institut de l'Agriculture et de l'Alimentation biologique (ITAB) il indique aux consommateurs des pratiques agricoles responsables puisque les pesticides font partie des 4 indicateurs de base avec l'impact sur biodiversité, le changement climatique et le bien être animal. Le Planet Score s’affiche déjà en magasin sur des produits alimentaires et dans leurs spots publicitaires à la TV. source

LES PRODUITS REGENERATIFS EN FRANCE #NOUSSOMMESVIVANTS

Les produits issus de l'agriculture régénérative

Omie & Cie, la marque alimentaire régénérative Française vient de lever 15M€ en Série A et passe à la TV avec un spot TV qui la positionne comme solution pour préserver la biodiversité et le climat https://lnkd.in/e7Hy-5Z6. Toutes fois l'agriculture régénérative à été adoptée par des entreprises pionnières aux USA il y a déjà quelques années.

Les pionnières sont Patagonia et Dr Bronner, rejointes par d’autres entreprises souvent BCORP. Les grandes entreprises de l’agroalimentaire investissent dans l’agriculture régénératrice : General Mills, PepsiCo, Nestlé, Danone, Coca Cola, Bonduelle, Pernod Ricard… Suivent les géants de la mode Kering, LVMH, North Face, Eileen Fisher, Vans, Timberland, Stella McCartney … Toutes sommées de réduire les gaz à effets de serre de leur approvisionnement agricole (autour de 70% de leurs émissions), mais aussi inquiètes des risques sur leurs approvisionnements, et plus largement des risques qui pèsent sur les écosystèmes et en particulier la biodiversité, elles se lancent dans le déploiement de programmes d’agriculture régénératrice avec le double enjeu de mobiliser les agriculteurs et les consommateurs.

Il est très clair que la question au coeur des débats est "qui va payer ces services écosystémiques ?". En sachant que les engrais et pesticides sont bien à l'origine des problèmes causés sur les sols (ici) (la) (et la) et sur la biodiversité (ici), avec des impacts sur notre santé (source).

Les enjeux pour les grandes entreprises sont les suivants :
– Une nouvelle approche de la valeur au delà du résultat économique. En effet il devient nécessaire d'intégrer les "ressources naturelles" comme capital de l'entreprise si elles sont essentielles au résultat de celle ci.
– Une nouvelle répartition de cette valeur entre les parties prenantes, juste et équitable aussi en terme de responsabilités.
– Une nouvelle approche du temps puisque l'agriculture se planifie à 3-5-10 ans pour qu'elle délivre les productions attendues dans les volumes souhaités
– Un retour au local pour maîtriser ses approvisionnements mais aussi mieux tisser des liens avec les parties prenantes 
– La mesure des impacts sur base de prélèvements des sols, d'analyse de biodiversité au niveau local, sur le terrain.

Les grands principes économiques de ces services écosystémiques se dessinent dans le marketing des produits issus de l'agriculture régénérative lancés par ces grands groupes.

LE BUSINESS MODEL CANVAS DE L'ENTREPRISE REGENERATIVE (V5)

Nous avons identifié 4 business models possibles et un seul business model régénératif. La régénération émane d'un (re)alignement entre "ce qui est bon pour moi" et "ce qui est bon pour la nature", elle demande aussi un réaligement des parties prenantes au niveau local. Ainsi 4 pistes d'innovation écologiques se dessinent en fonction du rapport à la nature des consommateurs…la piste régénérative est la plus ambitieuse. (voir les travaux derrière la fresque des imaginaires ci dessous)

Encore faut il maitriser les 4 systèmes de valeurs pour faire la bonne proposition de valeur aux parties prenantes.
– Les humains exploitent la nature qui est une ressource au service du confort individuel et de la capacité d’agir collective. (ANTHROPOCENTRISME)
– Toute vie mérite une considération morale égale. Les humains doivent protéger tous les êtres vivants sur terre. (BIOCENTRISME)
– Au sein de l’écosystème terre c’est l’ensemble des êtres vivants qui interagissent autour des ressources nécessaires à la vie. (ECOCENTRISME)
– La vie se régénère dans une trame de relations entrelacées entre les humains, les non humains et leurs ressources vitales. (MIULTICENTRISME)

Pour aller plus loin :

👉Pour rejoindre l'équipe et être tenu informé des avancements https://lnkd.in/euHZxBNp

 

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Présentation de la Fresque des imaginaires #noussommesvivan…

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