Les micro fermes paysanes à l’avant garde du mouvement régénératif en France #regeneration #noussommesvivants

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Le point de vue de fermes paysannes et sauvages est éclairant, c'est un réseau de fermes à taille humaine qui œuvrent pour le retour de la vie sauvage au cœurs des espaces agricoles en partant d’un postulat simple: la ferme n’est plus le problème mais une partie de la solution. Un chemin, trois attitudes. Pour entamer le long chemin et ouvrir votre ferme à la vie sauvage, c’est très simple, il suffit

1- Créer des habitats pour la vie sauvage, on fait de l’hospitalité active. On plante des haies, on construit des mares, on installe des nichoirs à chauve-souris, à oiseaux, on laisse des bandes enherbées qu’on ne broie que très tard dans la saison, on installe des tas de pierres pour les reptiles… bref, on donne un coup de pouce à la vie sauvage, en créant des aménagements légers capables de les accueillir pour qu’ils réactivent les dynamiques écologiques dont ils sont les garants (par exemple la pollinisation).

2- Changer de posture: on agit sur sa ferme « en conscience ». C’est-à-dire que l’on décide de ne pas passer le broyeur plutôt que de ne pas le passer parce qu’on n’a pas le temps. Il s’agit d’une non-action consciente. Pour s’engager sur le chemin d’une paysannerie sensible aux cohabitants sauvages sur l’exploitation, on peut se donner une petite règle simple. Quand on rencontre une nouvelle forme de vie qu’on ne connaît pas sur l’exploitation, un insecte dans le plant de tomate, une plante inconnue dans les céréales, l’idée est qu’on n’agit pas sur elle (l’arracher, la détruire) tant qu’on ne connait pas nom, son écologie, son fonctionnement, son utilité, et les alternatives possibles dans sa gestion. Une fois que l’on a pris connaissance de cela, on est libre d’agir sur elle comme on veut, mais on le fera désormais « en conscience et en connaissance. » Bien sûr, dans le feu de l’action, on n’a pas toujours le temps d’identifier, mais disons que c’est là une habitude à essayer de prendre le plus souvent possible. Et: on prend le temps d’observer. On apprend à connaître notre vie sauvage, on crée un lien avec elle. on fait confiance aux dynamiques du vivant. 

3- Penser l’espace d’exploitation en termes de diversité et de densité d’habitats. On change de façon de travailler. C’est pourquoi nous défendons la polyculture élevage, autonome en matière d’alimentation de ses animaux, qui génère spontanément des écosystèmes diversifiés sur une exploitation, susceptibles si l’on est attentifs, d’accueillir une vie sauvage riche. Bien évidemment tout le monde n’est pas éleveur, et nombreux sont ceux qui n’exploitent que du végétal, mais les voisins existent, les associations entre paysans existent. L’idée est d’approcher le plus possible l’autosuffisance alimentaire pour que les animaux et que l’ensemble des pratiques soient interconnectées (fumure, eau, alimentation des bêtes).

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La micro ferme des châtaigniers fait découvrir comment la nature peut prendre soin à un large public ce qui sera très utile dans les perspectives de prévention santé, Lien social et adaptation aux risques climatiques. A l’issue de cette formation, chacun devient capable à son échelle de prendre l'initiative pour construire un écosystème qui protège et permet d'exprimer le capital personnel de tous dans l’intérêt du bien commun.
– Comprendre les modalités et expérimenter les moyens de mettre en œuvre une relation avec la nature qui soulage et épanouit.
– Trouver l'expression juste de ses propositions et comment les partager avec son public: la dynamique de projet.
– Renforcer la confiance en soi et améliorer ses relations professionnelles et personnelles pour : Encadrer – Former – Prendre soin.
– Connaître les principes de l'agro-écologie et de la permaculture dont sa méthodologie d'observation et de design.
– Dimensionner un projet de jardin – Reconnaître les types de sol – Planifier la mise en place des cultures pérennes et annuelles – Choisir une méthode d’irrigation – Semer et planter – Fertiliser naturellement un sol – Soigner une culture. Animé par: Alain Dieudonné à Buxeuil (37160 ) 

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De la micro ferme en permaculture aux grandes exploitations en agriculture bio et régénérative.

Au Canada, Gavelin Farms, sous la direction de Calvin et Marla Gavelin ainsi que de leurs filles Rhys(12) et Quinn(11), témoigne d'un voyage de transformation qui a commencé il y a sept ans. Motivée par le désir d'apporter continuellement des produits NOUVEAUX et AMÉLIORÉS aux familles, la ferme a subi un changement délibéré et remarquable vers une approche régénératrice dans la culture et l'élevage d'animaux. Cet engagement envers la régénération n'est pas seulement une philosophie mais un mode de vie chez Gavelin Farms.

À travers le vaste paysage de 2 000 acres de pâturages et de terres de foin, 2 000 acres de cultures commerciales (y compris le blé dur, l'orge et les pois de grande culture) et 200 acres de cultures de couverture soigneusement organisées, la famille Gavelin a mis en œuvre des pratiques régénératrices qui vont au-delà du développement durable. agriculture. Les cultures de couverture, un mélange de mélanges vivaces et annuels totalisant 200 acres, témoignent de leur dévouement. Le mélange de plantes vivaces, composé de 20 espèces ou plus, est soigneusement entretenu pendant environ 10 ans, soit récolté ou pâturé une fois par an. Pendant ce temps, le mélange annuel de 15 espèces est soit pâturé en andain, soit mis en balles, démontrant un engagement envers la diversité et la durabilité. La composante élevage de Gavelin Farms comprend un troupeau de 200 couples vache/veau, majoritairement des angus rouges. Ce troupeau soigneusement géré fait partie intégrante de leur parcours de régénération, garantissant que chaque décision prise à la ferme contribue au bien-être des animaux et de l'écosystème dans son ensemble. Source 

Une expérience documentée comme par exemple "little big farm" aux USA.

Le business model canvas de l’entreprise régénérative

Notre Business Model Canvas de l’entreprise Régénérative – (REGEN)BMC – permet d’identifier les zones de dégénération et les potentiels de régénération d’une activité économique de l’entreprise et d’identifier les nouveaux produits et services régénératifs à lancer dans une démarche collaborative avec un ensemble de parties prenantes réunies. Un plan de transformation permet d’organiser la bascule vers le régénérarif sur 5 à 10 ans et ainsi transformer toute l’entreprise sur la base d’activités résilientes et viables.

C’est un process structuré au fil de 5 ateliers qui permettent que chaque entité intervenant dans la chaîne de valeur d’un produit / service puisque intégrer dans sa zone de responsabilité propre les services socio économiques à rendre. Chaque partie prenante est ainsi en capacité d’anticiper les nouveaux process à mettre en place dans une gouvernance partagée.

Nous expérimentons une version consulting sectorielle du REGEN BMC en 5 RDV’s d’une journée pour répondre aux besoins spécifiques des entreprises et collectivités locales : alimentation, mode, alcools, construction, tourisme, banque et numérique. Et une version coaching du REGEN BMC pour les start ups en deux sessions, une session en groupe pour une première prise en main puis une session individuelle pour remplir l’outil.  A découvrir ici 

Le business model canvas de l'entreprise régénérative

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