LA RÉGÉNÉRATION DU VIVANT TELLE QUE PORTÉE PAR NOUS SOMMES VIVANTS

La capacité du vivant comme boussole de la régénération telle que portée par Nous Sommes Vivants

Notre objectif c’est de maintenir une dynamique favorable à la capacité du vivant humain et non humain au sein d’un écosystème d’acteurs, très étendu, et de favoriser une grande bascule mentale et économique via la régénération du vivant.

Nous intervenons sur les produits et service et non pas les entreprises dans leur ensemble. Bien sur pas de régénération sans élimination des impacts négatifs.

1- La régénération = capacité du vivant (humains compris) à prospérer

2- Pas de restauration de ressources

3- Humain et non humain indissociables

4- Humain = force positive et contributive (singularité, coopération, alliances)

5- Nous facilitons la création de liens.

Avant toute entreprise nous nous posons ces questions collectivement :

Quelles capacités du vivant sont réellement renforcées ?
(humaines ET non humaines : de la biodiversité à la santé humaine)

Quelles capacités humaines sont mobilisées ou développées ?
(coopération, santé, apprentissage, alliances)

En quoi NSV est tiers capacitant : Où avons-nous renforcé la capacité du vivant ?
Où l’avons-nous affaiblie sans le vouloir ?


1. Le vrai sujet n’est pas la régénération.

C’est la capacité du vivant à continuer.

Le mot régénération circule aujourd’hui largement.
Il est repris, commenté, revendiqué, parfois galvaudé.

Mais pour Nous Sommes Vivants, la question centrale n’est pas sémantique.
Elle est ontologique, écologique et humaine.

Ce qui est en jeu, ce n’est pas de “régénérer” quelque chose.
C’est de savoir si le vivant conserve — ou non — la capacité de continuer.

Continuer à produire de la vie.
Continuer à se relier.
Continuer à se transformer.
Continuer à durer malgré les chocs.

La régénération n’est donc ni un objectif,
ni un état final,
ni un retour à un passé idéalisé.

👉 La régénération est l’expression d’une capacité du vivant.


2. Sortir définitivement de la confusion :

la régénération n’est pas la restauration

❌ Restaurer, réparer, compenser, optimiser
→ logiques de ressources, de stocks, de correction

✅ Régénérer
logique de capacités vivantes

Pour Nous Sommes Vivants :

  • on ne régénère pas des sols comme on réparerait une machine,
  • on ne régénère pas des humains comme on corrigerait un dysfonctionnement,
  • on ne régénère pas un territoire en revenant à un état antérieur.

👉 La régénération n’agit pas sur le vivant comme un objet. Elle permet au vivant de redéployer ses capacités propres.

Les ressources sont des effets du vivant. Les capacités sont sa condition d’existence.


3. Le vivant est un — humain et non humain inclus

Les humains ne sont pas extérieurs au vivant.
Ils en sont une composante à part entière.

Il n’y a donc :

  • ni priorité,
  • ni hiérarchie,
  • ni arbitrage entre humain et non humain.

Il y a une capacité commune, distribuée, relationnelle.

🌱 Capacités du vivant non humain

  • capacité des sols à produire de la vie,
  • capacité des écosystèmes à se diversifier,
  • capacité des cycles naturels à s’auto-réguler,
  • capacité des territoires à absorber des chocs et à se recomposer.

🤍 Capacités du vivant humain

  • capacité à être en santé physique et mentale,
  • capacité à coopérer sans s’épuiser,
  • capacité à créer de la confiance,
  • capacité à apprendre collectivement,
  • capacité à mobiliser sa singularité au service du vivant.

👉 La régénération est la montée en capacité conjointe de ces deux dimensions.

Il n’y a pas de régénération écologique durable
sur un vivant humain épuisé.

Il n’y a pas de régénération humaine possible
sur un vivant non humain détruit.


4. Là où commence réellement la dilution

Le mot régénération est de plus en plus utilisé dans : le marketing, les stratégies d’entreprise, les discours institutionnels, les cabinets de conseil, les parcours RSE.

Ces mots sont très utilisés mais conceptuellement instables. régénération régénératif / régénérative économie régénérative entreprise régénérative développement régénératif modèle régénératif transition régénérative

La dilution du terme régénératif commence là où la notion de capacité disparaît.

On sort de la régénération lorsque :

  • le vivant est réduit à des indicateurs,
  • l’humain est traité comme un facteur d’impact ou de conformité,
  • la coopération est remplacée par la prescription,
  • la transformation est pensée comme un projet fini.

Dans ces cas-là :

  • le mot régénératif peut être utilisé,
  • mais la dynamique du vivant est absente.

👉 Ce n’est pas un débat idéologique. C’est un critère de réalité.


5. Reconnaître les pionniers : une exigence éthique

Avant que le mot régénération ne circule :

  • des agriculteurs prenaient soin de la biodiversité
  • des écologues comptaient les individus de certaines espèces
  • des associations protégeaient le vivant,
  • des scientifiques alertaient,
  • des collectifs agissaient sur les territoires.
  • des entreprises s’engageaient pour un Made in France contributif

Ces pionniers n’avaient pas toujours les bons mots, mais ils travaillaient sur la régénération vivant

👉 Nous Sommes Vivants s’inscrit dans cette continuité,
pas dans une rupture ni dans une réinvention opportuniste.

Célébrer la régénération, c’est d’abord reconnaître celles et ceux qui agissent depuis longtemps. En particulier le non humain.


6. L’humain comme force positive de régénération

L’un des malentendus les plus destructeurs de l’écologie contemporaine est le suivant : l’humain serait essentiellement un problème à contenir.

Notre position est différente, et assumée :

L’humain peut être destructeur.
Mais il est aussi l’un des rares êtres capables de prendre soin du vivant à grande échelle.

À condition de :

  • ne pas l’épuiser,
  • ne pas l’infantiliser,
  • ne pas le réduire à des injonctions.

Un humain :

  • reconnu,
  • relié,
  • en santé,
  • inscrit dans des relations de coopération,

devient une force de régénération, pas seulement un impact à limiter.


7. La régénération comme alliance

Pour Nous Sommes Vivants, la régénération n’est jamais individuelle.
Elle est relationnelle, collective, territoriale.

La régénération est une alliance entre :

  • vivant humain et vivant non humain,
  • organisations et territoires,
  • temps court et temps long.

Elle demande :

  • de la patience,
  • de l’écoute,
  • de la coopération,
  • de la capacité à traverser les tensions.

Ce n’est pas un modèle à appliquer.
C’est une dynamique à cultiver.


8. Notre rôle dans ce paysage brouillé

Face à la concurrence conceptuelle autour du terme régénératif,
Nous Sommes Vivants fait un choix clair :

👉 ne pas devenir un arbitre,
👉 ne pas créer un label de plus, il y a deja regenerative organic certified
👉 ne pas entrer dans la bataille des concepts

Notre rôle est autre tant qu’on ne crée pas de confusion: 👉 Le presque juste est plus dangereux que le faux.

Créer les conditions humaines, culturelles et collectives
pour que la capacité du vivant puisse se déployer.

Cela passe par :

  • l’innovation régénérative
  • les imaginaires,
  • les émotions
  • le facteur humain
  • la qualité des relations,
  • la mise en réseau des acteurs,
  • l’apprentissage collectif dans la durée.

Conclusion — Tenir le fil de la régénération du vivant

Nous ne régénérons pas des ressources. Nous ne restaurons pas un passé. Et la régénération n’est pas juste un mot pour dire réinventer? Nous cherchons a renforcer la capacité du vivant — humains compris — à prospérer.

Nous intervenons sur les produits et service et non pas les entreprises dans leur ensemble. Bien sur pas de régénération sans élimination des impacts négatifs.


1️⃣ Boussole vivante (non négociable)

Ce que nous faisons / disons parle bien de régénération comme capacité du vivant
(et non de restauration, réparation, compensation, optimisation) ?

👉 Si je remplace “régénération” par “capacité du vivant à continuer”,
est-ce que la phrase tient encore ?


2️⃣ Vivant humain ET non humain (indissociables)

Les capacités du vivant non humain concernées sont-elles claires ?
(biodiversité, sols, cycles, territoires, biocapacité…)

Les capacités du vivant humain sont-elles explicitement prises en compte ?
(santé, bien-être, conditions de travail, coopération, apprentissage, relations…)

👉 Si l’un des deux disparaît, ce n’est plus NSV.


3️⃣ Humain comme force positive (pas comme problème)

Les humains sont-ils présentés comme :

  • des alliés du vivant,
  • porteurs de singularités utiles,
  • capables de coopération et d’alliances ?

❌ pas seulement comme impacts à réduire
❌ pas comme variables d’acceptabilité


4️⃣ NSV à sa juste place : tiers capacitant

NSV agit-il clairement comme :

  • créateur de conditions humaines et collectives,
  • facilitateur d’alliances,
  • révélateur de capacités ?

❌ pas comme label
❌ pas comme juge
❌ pas comme caution morale ou marketing


5️⃣ Continuité et reconnaissance des pionniers

Ce que nous disons / faisons s’inscrit-il dans une continuité écologique ?
(reconnaissance des pionniers, acteurs historiques, écologie de terrain)

❌ pas de posture “nouveau récit qui efface l’ancien”
❌ pas d’appropriation implicite


6️⃣ Langage : vigilance anti-dilution

Ai-je utilisé un mot “à risque” sans le ré-ancrer ?

  • régénération
  • ressources
  • impact
  • performance
  • transformation

👉 Si oui : est-ce clair que nous parlons de capacités du vivant ?

C’est le choix de Nous Sommes Vivants.

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